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11° Année N° 8
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Le Courrier
CINÉMATOGRAPHIQUE
CA 19 Février 192
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ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE
DES ARTS. SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT
LE TEMPS PRESSE
(Par Charles Le FRAPER)
Si la situation ne s'améliore pas dans les salles de ‘Pectacles cinématographiques, MM. les Députés qui Ont pris en mains la défense de l'Industrie du Film Auront beau jeu. Ils pourront, à leur aise, appliquer au
arlement des preuves palpables du mal fondé des taxes et le mettre à même d'évaluer leurs méfaits. | À de très rares exceptions près, les recettes des établissements grevées de frais sans précédent n’équilDrent plus les dépenses. Et, loin d’être en bénéfices, la Plupart des exploitations entrent dans la période crique du déficit que chaque jour creuse un peu plus Profondément .
L'époque est singulièrement défavorable. Il n’est P # de ville qui ne soit plus ou moins éprouvée par la crise économique qui sévit actuellement sur le pays. -6s difficultés politiques internationales dont le boche te profit perpétuent la vie chère et engendrent le Fômage. Les affaires naturellement sont amoindries
“a de notables proportions, au moment où la crise
*lteint son point culminant, c'est-à-dire où le prix de out atteint un taux prohibitif. Ainsi, nous nous ‘ouvons en présence de difficultés à peu près insurMontables.
Les Directeurs de cinémas n’ont pas tous les moyens
Ant les autres commerçants disposent. Îls ne peuvent es Attendre des jours meilleurs. Leur marchandise est , BlüVe et impalpable. Lorsque le film a été projeté sur Écran et que le rideau tombe sur la dernière scène,
s’il n’y a pas dans la caisse de quoi payer les frais, c'est autant de perdu qu’on ne rattrapera jamais.
Une seule solution existe, solution empirique extrémement dangereuse et que déjà: nombre de nos collègues préconisent: la fermeture des cinés qui jouent le samedi et le dimanche : la diminution du nombre de représentations, pour les autres, afin d’amoindrir le dommage.
Mais, dans ces conditions, que deviennent les loueurs qui ont une énorme prise en charge? Ils doivent aussi restreindre leurs achats. L'édition, dont les débouchés se raréfent, est également atteinte.
Du coup, toute l'Industrie est frappée et si le Parlement ne prend pas des dispositions immédiates pour diminuer le poids du lourd fardeau des taxes qui nous accablent, Dieu sait ce qu'il adviendra de notre Industrie.
Pourtant, une note réconfortante est à épingler à ce peu rassurant communiqué. M. Bokanowski, député de là Seine, a tenu ses promesses. Il a déposé un projet de loi sur le Bureau de la Chambre tendant à améliorer le traitement d'exception que le Parlement nous a infligé l’année dernière.
Si incomplet qu'il soit, ce projet est à mentionner. Mais, je pense qu'il n’est pas définitif, car il semble favoriser particulièrement la grande Exploitation Parisienne et se soucier bien peu des centaines d'exploitations de Banlieue et de Province qui sont le nombre et par