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6 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
conséquent la force vive de l'Industrie cinématographique.
M. Bokanowski m’assure que son projet n’est pas encore imprimé ni distribué. Îl serait peut-être opportun de le revoir avant d’en signer le bon à tirer.
D'ailleurs, mon distingué collaborateur Tachain étudie cette question aujourd'hui même. Il soumet à nos lecteurs des suggestions de première importance sur lesquelles j'attire leur attention.
Îl est certain que nous avons tort lorsque nous posons une revendication, de nous laisser aveugler par l’éclat des lumières qui étincellent au fronton des Grands Palaces parisiens, qui sont en tout dix ou quinze, et de ne pas songer à la multitude des petits et moyens cinémas de Banlieue et de Province, qui ont à vaincre des difficultés infiniment plus grandes, et dont le sort est d'autant plus digne d'intérêt.
L'exploitation parisienne est d’ailleurs la plus favorisée puisqu'elle ne paie pas de taxe municipale. Elle est aussi la mieux défendue parce qu’elle est entre les mains de Sociétés Anonymes qui disposent de relations et de capitaux qui confèrent la puissance que n’a pas le petit propriétaire de Cinéma de Province, mais qu’il aurait demain s'il se rendait compte de sa force, qui est la force du nombre,
Le groupe parlementaire de défense de l’Industrie du Cinéma à la Chambre reçoit des renforts chaque jour, ce qui prouve combien notre intervention est justifiée.
MM. Justin Godart, député du Rhône, Maurice Kempf, député des Vosges, Georges Bonnefous, député de la Seine-et-Oise, Adolphe Chéron, député de la Seine, viennent d'y adhérer.
Mais les parlementaires sont absorbés par l'immense travail de préparation du budget. Ils vont se trouver encore en présence de chiffres affolants que nous ne pouvons même pas imaginer.
Comment accueilleront-ils, à ce moment,. une demande de réduction de recettes même atténuée par la proposition d’une taxe nouvelle sur la production étrangère ?.
Pénétrons-nous de la difficulté de la tâche de M. Bokanowski et de.ses amis du Groupe du Cinéma.
Que pas un d’entre nous ne perde de vue l'objectif à atteindre. Que chacun travaille à intéresser au sort du Cinéma de nouveaux parlementaires et à les documenter. Ceci est une propagande individuelle à faire par tous les directeurs dans leurs circonscriptions respectives, comme l'ont fait déjà un certain nombre d’entre eux. Je regrette de ne pas connaître leurs noms, mais Je rends hommage à leur dévouement et à leur initiative. Îl n’y a pas une minute à perdre. A l’œuvre.
Charles Le FRAPER.
L'épilogue de l'affaire HimmelfarbDalimier-Roumagnac.. approche...
On sait que M. Himmelfarb, general manager de la Franco-American-Cinematograph Corpora: tion, partit pour l'Amérique, le 4 novembre 1920, en emportant un certain nombre d'options sur. différentes affaires cinématographiques.
La plus importante de ces options lui avait étè signée par M. Louis Aubert. Elle comportait une promesse de vente, à réaliser le 15 février 1921 at plus tard, des Etablissements L. Aubert, moyen’ nant un prix de Dix millions de francs. Un dédit de Cent mille francs, stipulé par les parties, fut versé à M. L. Aubert, le jour de la signature de l'option, chez M. Durand-Villette, avocat-conseil, 16, rue d’Aumale, Paris.
L'échéance est passée. M. L. Aubert. n'ayant reçu aucune nouvelle de M. Himmelfarb nous autorise à dire que l'option est aujourd’hui pres crite. Les Etablissements L. Aubert ne change ront donc pas de nationalité, mais les commanditaires bénévoles de M. Himmelfarb ont perdu irrémédiablement Cent mille francs de:plus, juste rançon de leur incroyable naïveté. Quant à Ja Franco -Americain Cinematograph Corporatiof il n’en sera bientôt plus question que devant 1e$ tribunaux compétents. Co
DERNIÈRE HEURE.
LL 11 11 Souscription.
Les billets de souscription aux fêtes de la Mi-Carème sont en dépôt chez MM. les Loueurs et Editeurs films. 5 ;
La moitié du produit de la vente de ces billets dev être encaissée par le Comité d'organisation de la part cipation du cinéma à la cavalcade de la Mi-Carêmt (construction des chars, figuration, accessoires, etc’! nous engageons vivement nos lecteurs à accepter cef billets en dépôt et à en placer le plus possible.
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