Le Courrier Cinématographique (Feb 1921)

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58 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE Es AvanTPremiere FILMS FRANÇAIS PRÉSENTÉS CETTE SEMAINE ECLAIR : Vie des Noirs dans un village du Congo.— AuBERT : La Chambre du Souvenir, Les Basses-1 lpes. — GAUMONT : Les deux Gamines, 8: épisode: Parmi les loups. — PAruÉCONSORTIUM-CINÉMA : Tom et Tim. — EorpsR: Le Talion. L_ 11 3 PATHÉ-CONSORTIUM-CINÉMA. — Lire dans la rubrique : « Les Beaux Films »,le compte rendu des Trois Masques et de Joko, présentés spécialement lundi 14 février, par Pathé au Pathé-Palace. La présentation de cette semaine comprenait une comédie dramatique Les Plumes dn Paon, interprétée par Mildred Harris. : Miss Doris Barney, fleuriste dans la Howard Street, exécute, avec un goût exquis, les commandes pour mariages. Le cadet des Weston, Gérald, rêve de l'épouser, afin de l’attacher pour toujours à leur maison. La sœur de Doris, Laurence, manucure dans un grand lavatory du centre, désire vivement ce mariage qui lui parait avantageux pour sa sœur, sans exciter sa jalousie, car Gérald n’a rien de séduisant. Mais Doris, qui rencontre chaque: jour sur son chemin un élégant jeune homme auquel élle ne semble pas indifférente, ne parait pas pressée de se marier et s’attire les sarcasmes de sa sœur, qui à également remarqué le manège de l'inconnu. Un dimanche, Doris, ayant réfléchi que Laurence a sans doute raison, accepte d'aller à la plage avec Gérald. Tandis qu’elle est au bain, le feu prend aux cabines. Au milieu de l’affolement général, Doris, cherchant Gérald, se trouve vis à-vis de l'inconnu, qui lui tend un manteau et lui offre de la con luire en automobile chez lui, où elle pourra changer de costume. En effet, Doris trouva chez lui toute une garde-robe, appartenant sans doute à sa mère ou à sa sœur. Teutée, elle essaye un charmant déshabillé, et, surprise par son hôte, Fred Morton, elle se laisse bercer pour la première fois par de douces-paroles, et sent la tentation l’effleurer. Peut-être se laisserait-elle griser si la maîtresse de Fred. délaissée depuis quelque temps, ne survenait à l’improviste et, furieuse de trouver une rivale dans une de ses robes, ne sortait en criant à Doris : « Votre tour viendra. Il se las sera de vous comme il s’est lassé de moi » Chez les parents de Doris, on commence à s'inquiéter -séricusement de son absence prolongée lorsqu'elle rentre en automobile en compagnie de Fred. L’explication de son aventure ne suffit pas à calmer l'irritation de Laurence, dont la jalousie est vivement surexcitée. Elle réussit à susciter la colère de ses parents contre sa sœur et, lorsque — Doris revient le lendemain, etleur annonce qu’elle a rompu ses fiançailles, et qu'elle a perdu sa place, leur déception est à son comble. Et un véritable calvaire commence pour Doris, qui Y& frapper de porte en porte sans trouver de travail, €b retrouve à la maison des visages hostiles. f Laurence, en fille pratique, se rend chez Weston et leur demande la place de sa sœur. On devine qu’elle n’est pas longue à la supplanter auprès de Gérald et à devenir si fiancée. ê : Mais dans la semaine précédant le mariage, Laurence; dont les soupçons ont été mis en éveil, s'enquiert de la véri table situation des Weston et apprend qu’elle est fort obérée. Elle file sans laisser d'adresse, le matin même du mariage et les Weston furieux exigent, comme réparation) à défaut de Laurence, que ce soit Doris qui épouse Gérald: Les Barney, espérant que ce mariage ramènera leu? fillette dans le chemin du bon sens, essayent d'obtenir 502 consentement, et Doris, désespérée, va leur obéir, lorsqu'u2 coup de théâtre se produit; Fred Morton n’a pu oublier Doris, et en dépit de la distance sociale qui les sépare, il vient la demander à ses parents. Doris se mariera donc mais ce sera avec le fiancé de son choix et, vous le voye# si dans les contes les rois épousent des bergères, dans l® vie aussi quelquefois. . + s Bon film bien photographié et bien interprété. Tom et Tim, un bon dessin animé de Lortac. A/édor chier savant, un bon comique, avec un bon toutou, tout ce qu il faut pour faire bien rire. Le Fauve de la Sierra, le quatrième épisode, La Maïs0i Aantée, est rempli de prouesses et d’acrobaties véritables ment téméraires. Il ya du mouvement, et quel mouve? ment. ; Les actualités du Pathé-Journal terminaient cette pré sentation. LL LL 23 CINÉMATOGRAPHES ITARRY, — Nous les revoyons toute Les unes après les autres elles viennent illuminer l'écran de leurs sourires. Après Margarita Fisher la dernière pré sentation Harry nous procurait le plaisir de revoir Mar) Miles dans une délicieuse comédie sentimentale: RoseWars la Fée aux Poupées. L'histoire et charmante comme charmante est l'inteïs prète. C’est presque un conte et cependant tout n’y est pas toujours rose, puisque la petite fée aux Poupées connait des heures bien noires. Le destin serait par trop cruel s'il s’ucharnait sur Rose Mary, aussi ne fait-il que l’effleurer de son aile noire pour lui faire connaitre ensuite des jours pleins de bonheur. L Rose-\Mary est bien la plus délicieuse jeune fille qui soit: Elle ajoute à son charme un tulent inné pour la sculptue: Dans l'espérance qu'un jour sa petite industrie lui aider4 à faire vivre ses parents peu fortunés, elle façonne dans Je bois, des petites poupées qui, sans qu’elle sans doute, 502 de petites merveilles d'art ! ; ÿ Le charmant village qu'elle habite est visité estivalemen par le monde des arts, et elle y fait la rencontre d’une colo" nie d'artistes composée de Mme Preston, peintre futuriste doyenne du groupe, de Miss Wanda, peintre et illustratrie® et que l'on à surnommée Mlle Mécène en raison de ce qu el aime et protège les artistes quels qu'ils soient ; de Mlie 30° nia, célèbre chanteuse russe, dont le talent a déjà fa}, tourner bien des têtes ; de M. Ricardo, un compositeur de ne peut manquer d'atteindre à la gloire, et qui est ado] }