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6 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
La matinée de gala de LA. P. P. C.
Le 11 juillet 1921 au Théâtre du Colisée, mis gra cieusement à la disposition de l’A. P. P. C. par M. Benoît-Lévy, a eu lieu la matinée organisée au profit de la Caisse de Secours Mutuels et de Retraites de l'Association Professionnelle de la Presse Cinématographique.
I1 convient de louer hautement les organisateurs de cette très brillante réunion, MM. Coissac, Lehmann, Kéroul et Floury qui mirent tout en œuvre pour obtenir la coopération d'artistes de talent.
Un succès complet couronna leurs efforts.
A tout Seigneur, tout honneur. Après une charmante allocution de M. Coissac, président de l'A. P. P. C., et une fantaisie sur La Fille de Madame Angot, interprétée par l'orchestre, on projeta le film Charlot ne s'en fait pas, qui mit toute la salle en gaieté. :
Mlle Francine Mussey déclama ensuite La Fille de Jephté, d'A. de Vigny et un Sonnet à Victor Hugo d'Alfred de Musset,avec un goût très sûr et beaucoup d'émotion et de finesse.
Dans Le prologue de Paillasse et Les Trois Hussards, de Nadaud.
M. Paul Cabanel fit admirer une voix bien posée de ténor lyrique.
Un éclat de rire : Biscot apparaît. Son monologue mimé : Le Monsieur du Cinéma est d'une observation délicieuse. Il joue comme toujours et les applaudissements crépitent.
Derrière moi une dame murmure : « Comme c'est bien lui », car il ressemble furieusement au Biscot de l'écran.
Pour nous donner une scène de revue Mile Rolette, MM. Cresté (Judex) et Mathé ont émigré de la Gaîté-Rochechouart. Ils nous initient spirituellement aux déboires des cheminots communistes et aux traditions des « éternels » jeunes de la
: Comédie-Française. Mile Cécile Sorel n’a qu’à bien setenir.
Un peu de rêve : c'est Le Manoir de Rosemonde, de Duparc et La Fille aux cheveux de lin, de Paladilhe, chantés par Mile Françoise Rosay, de l'Opéra, accompagné au piano par Mile Simonne Petit. On applaudit ces excellents artistes.
Alors sur le Pleyel, Mme Alberte Heskia des Concerts Pasdeloup distille les harmonies précieuses et délicates de La Chasse, de Listz, et se joue en remarquable virtuose des difficultés acrobatiques de La Tarentelle, de Moszkowski.
Après l’entr'acte M. Lucien Callamand se fait
applaudir dans Le Lion, deux jeunes et chafmantes ballerines déploient leur grâce chorégra’ phique et Mme Caro Campbell rythme le poète de la Danse endormie.
Une chanson de M. Sutty : le Fatty français et Ja fête se termine par unsketchde M. Maurice Kéroul J'suis .-Photogénique, plein de trouvailles amt santes et spirituelles et interprété supérieurement par Milles Francine Mussey, Daisy Fair, Marion et MM. Géo Cabris et Guy d’Avenelles.
Nous n’adresserons qu'un seul reproche aux organisateurs de cette matinée : ils ne nous ont pas permis d'en prévoir une secunde. Mais Succes oblige. MARCEL YONNET:
Allocution de M. G.-Michel Coissac Président de l'A. P.'P, C.
Mesdames, Messieurs,
Soyez tout à fait rassurés. Je n’ai pas l'intention de vous tenir un long discours et si j'ai pris Ja parole, c'est uniquement pour répondre aux sollicitations de mes confrères et faire acte de prés dent. Comme vous, j'ai hâte d’applaudir les brillants artistes qui, avec une grâce et un désinté ressement dont je sens tout le prix, se sont offerts pour nous aider à réaliser cette œuvre de solida rité et d'assistance, objet de notre fête. Qu'ils M permettent de les remercier du précieux concours qu'ils ont bien voulu nous apporter; je veux, sans plus différer, associer à leur nom celui de M. Ed mond Benoît-Lévy, qui a mis cette belle salle notre disposition et ceux de MM. Kéroul © Lehman, qui se sont dépensés sans compter pou assurer le succès de cette première manifestation; le mérite de ceux-ci n’est pas minime, eu égal surtout au trop parfait désintéressement de cel tains autres, particulièrement indiqués pouf apporter aujourd’hui à l’industrie cinématogf® phique et à notre presse, le tribut, la dîme d'une fortune qui, sans leur concours, pourrait êtr® assurément moins brillante. ;
À vous, Messieurs, les grands artisans de Fr64 dustrie qui nous est chère, j’adresse, au nom 7, l'Association Professionnelle de la Presse Cin® matographique, mes remerciements les plus cha” leureux. Votre présence ici est la confirmaiion F votre bienveillante et affectueuse sympathie, de votre confiance, de votre désir de nous voir gran dir et prospérer.
Merci de l'accueil enthousiaste que vous aves bien voulu réserver à notre appel. Cette généro" sité, toute spontanée, a été particulièrement 827
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