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Le Courrier Cinématographique (Jul 1921)

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11° Année N° 30 Se0 6 0:06 0 To — Le Numéro : 1 fr. 50; par poste : 1 fr. 65 Co © 0 0 Ô 0 Ô 000 00 0000000000 Le Courrie CINÉMATOGRAPHIQUE Li 23 Juillet AŸ21 © Be, 9-0» 000-000 ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS SCIENCES ET IND'ISTRIES QUI S'Y RATTACHENT ABONNEMENTS : Un an. FRANCE ne nee nee ++ le, Un an. ETRANGER Directeur Cu. LE FRAPER Rédaction et Administration : TELEPHONE : Direction : NORD 56-33 50 fr.||28, Boulevard Saint-Denis, PARIS. ÊTRE OÙ NE PAS ÊTRE (Par C. F. TAVANO) PCT TE LL LL LL 22 2 . pin pays, si avancé soit-il dans Pour toujours | dep peut se vanter d'avoir établi Pique, M] 5e règles et la formule cinérralogra” nique déjà ia les DE Rene d une teches plus io. e, malgré toutes les recherches visuelles euses ou les plus délicates, l’art cinégra Phique € st encore en bas-âge. es œuvy 3 ! : res les plus belles qui firent crier certains au chef-d’ A Œuvre tant elles paraissaient définitives et me les protot de P ; rouillard q ypes de l’art, s’estomperont dans le tésol u passé lorsque le génie de l’homme aura olu de nouveau les q « . É Les x problèmes qui bouleverseront toutes nnées de l'écran. est d AUS ; : nos f: OnC prétentieux de croire que le moindre de S films Mar j Notre art » tou : Te < quand Eau plus servira-t-il d'indication, de repère il s’a * DE À s h : phi gira d'établir l’histoire de la cinématograle, g Chaque : Û : Propre, et P De a son art cinégraphique qui lui est » . Prétendre : Fer certains pensent, personne ne peut à A de À par suit nie de tousles marchés du monde. € . Production à xs concours de circonstances, quelques $ réussirent, à un certain moment, à s’impo quera une époque dans l’évolution de ser à travers le monde, cela ne signifie pas que cette imposition ait conquis Le moindre marché. Rien n’est aussi symptomatique à ce sujet comme l'exemple du flm américain en France. ; Ce que je ne comprend pas, c'est la manie de certains aristarques du cinéma demandant que le film fran _ çais soit fait uniquement en vue de son introduction à ‘étranger. Comme l'on vise à la fois l'Angleterre, l'Amérique, la Suède, l'Italie (quatre mentalités bien différentes) on arrive à produire des choses invraisemblables et dans lesquelles il n’y a rien qui porte notre marque. Ceci est d’autant plus inopportun que les marchés étrangers nous sont à peu près fermés par suite des bouleversements universels survenus à la suite de la guerre. En cinégraphie il n’est pas question d’imiter ou de travailler pour tel ou tel pays et de tomber alors dans un genre hybride, mais plutôt de montrer ce que notre génie conçoit et sait réaliser. Soyons sévères dans le choix de nos scénarios, de nos artistes, de nos éclairages, mais ne cherchons pas à imiter comme si l’art ne vivait que de plagiats. La plaie, ce sont tous les vaniteux ou inconscients