Le Courrier Cinématographique (Jul 1921)

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— LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE si Les Deuils de 1a Cinématographie D jours après le discours passionné qu'il proA sas à la Bourse du Travail et dans lequel il disait phique iquement sa foi dans l'avenir de l'art cinégrae, le grand artiste Séverin-Mars mourait emporté Par une foudroyante angine de poitrine. Doc et le cinéma perdent en lui un de leurs \ eurs les plus vibrants et un de leurs artistes les Plus loyaux et les plus sincères. SÉVERIN-MARS por . bonne heure à Paris; Séverin-Mars suivit quel à es cours du Conservatoire, puis il joua dans nn cabarets artistiques avant d aborder les Porte ï scènes. Al connut bientôt au théatre de la des 4 aint-Martin, au Théâtre Réjane, à l'Ambigu. È vit iie qui classérent définitivement son origie x souvient de sa création du chien dans L'Oilinck eu, la féerie philosophique de Maurice Maeter2 a once au Théâtre Réjane quelque tempsavant D Séverin-Mars y témoignait les ressources Sables de sa puissance, de son humour et de SOn & £ émotion, Avec un tact et une mesure parfaits, il: Com ù s Posait un personnage symbolique tout en lui conservant, par un tour de force d’une habileté rare, son caractère réel. Séverin-Mars créait aussi Les Pierrots, à l'Ambigu, Taïaut, de Maurice Level et la Marque de la Bête, la piéce tirée par E. M. Laumann d’un conte de Kipling, au Théâtre du Grand-Guignol. Les Hommes de proie, de Charles Méré, à Champigny. Auteur dramatique, Sëverin-Mars, après avoir fait représenter les Rois Américains, au Vaudeville, créait lui-même sa pièce Ames Sauvages, au Théâtre Réjane.. — Comment vint-il au cinéma ? ll l'expliqua le 8 juillet au meeting de la Salle Ferrer: « Je suis resté longtemps sans comprendre le cinématographe, donc sans l'aimer. Puis, un jour, un homme me le fit comprendre; cet homme s'appelle: Abel Gance »…. Séverin-Mars apporta dans La Dixième Symphonie puis dans J'accuse, sa farouche sincérité et ce don entier de soi, cette grandeur dans l'attitude qui faisaient de lui une sorte de « Romantique attardè ». Lors de la présentation de J'accuse à New-York, la Presse américaine, tout en louant hautement le remar