Le Courrier Cinématographique (Aug 1921)

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11: Année N° 34 M0 0 © 0 0 O0 O 00 CO Le Courrie CINÉMATOGRAPHIQUE ERP 0.0 0::0:0 Le Numéro : 1 fr. 50: par poste : L fr. 65 A nt ue 20 Août pee tteeelie ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS. SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT ABONNEMENTS : \ Cu. LE FRAPER «0 FRANCE RAS nc Nu TELEPHONE : :. NOÉ ES Rédaction et Administration : : : d Direction : NORD 56-33 U ÉTRANGER n an * . . 50 fr.||28, Boulevard Saint-Denis, PARIS. ART ET PUBLICITÉ Quand on compare les journaux et revues cinématographiques de tous les pays, il faut hélas! reconnaître que les éditeurs étrangers savent mieux utiliser que nous le levier tout puissant de la publicité. Les luxueuses et copieuses revues américaines et anglaises sont abondamment pourvues de clichés, de dessins, de trichromies attirant l'attention et forçant le Souvenir. Nous sommes, nous, un peu trop routiniers, et Hotte publicité mesquine et souvent sans éclat sembleTail plutôt indiquer que nous ne tenons pas à faire Valoir nos produits. Il s’ensuit que tel film qui fut bien accueil) en France, passe totalement inaperçu à l Que tout ce qui est bon se vend facilement et n’a pas étranger et la faute en est aux éditeurs qui estiment Ssoin de réclame Grave erreur contre laquelle il faut Téagir avec force : nous ne convainc'ons l'étranger de la valeur de notre production qu'en clamant, urbi et Orbi, toutes ses qualités. Mais la publicité cinégraphique ne doit pas s'étendre seulement au film fini, il faut qu ‘elle touche où ce qui a trait à l'ouvrage et, pour cela, faire con“altre au public et aux intéressés de la corporation les Pelits secrets, potins, incidents ayant rapport au film tourné, Par des croquis, des photos, des articles bio8raphiques et autres, des interviews, il faut mettre le + public au courant du travail des studios. Rien de ce qui touche un film n’est indifférent parce que l'art cinégraphique reste encore mystérienx pour beaucoup. Voyez ce qui s’est passé avec les films de Griffith ! Bien avant qu'ils fussent lancés en Europe, nous étions au courant de leur confection ; des communiqués à la presse préparaient le terrain d ‘exploitation, la grosse caisse de la réclame fut énergiquement battue et résulat : les films furent payés un bon pnix. Sans verser dans le bluff et le charlatanisme nous devons faire appel aux ressources inépuisables de la publicité pour le lancement d’une œuvre digne de l'écran français. Quand on songe que telle œuvre coûta des ceñtaines de mille francs on reste confoncu devant le manque de publicité de lancement. Quelques visiteurs ont innové des publicités artistiques très coûteuses et Je ne pense pas qu'un seul se soit plaint d'avoir sacrifié des billets de mille pour faire valoir attistiquement leurs super-productions. Nous devons habiller nos films avec une publicité des plus attrayantes et des plus riches car, en publicité, rien n’est inutile. A force d’ingéniosité on arrive à lancer _un film sur le chemin du succès et ce jour là les résul tats acquis dédommagent de bien des peines et des sacrifices. Il s’agit de le vouloir. GE TAVANO.