Le Courrier Cinématographique (Jan 1922)

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EL LE L'EMPEREUR DES PAUVRES d’après les célèbres Romans de M. Félicien CHAMPSAUR Adaptation et Mise en Scène de M. René LE PRINCE 4 EXTRAITS DES CRITIQUES DE LA PRESSE concernant la présentation des 1: Le Journal Le film français doit renaitre et triompher. C'est ce que pensent les Directeurs de Pathé Consortium Cinéma ; c'est en tout cas ce qu'ils veulent et la continuité de leur effort. ‘est couronnée du plus légitime succès. Interprété par Léon Mathot, qui fut, on s'en souvient, Î un comte de Monte-Cristo auquel rêvent encore les : jeunes filles, par un des plus grands artistes de l'écran, : Krauss, dont chaque création si étudiée, si sincère, si i Le Petit Parisien humaine, peut être prise comme modèle par ceux qui ! : veulent devenir des « traducteurs » appréciés, animé par : le sourire de Gina Relly adroite et intelligente sRUeles : par M. René : Re E : é Le Prince, soucieux de vérité et = couleur locale, verra i ayant, d’ailleurs, les mérites des premières. On pourrait s'ouvrir devant lui une carrière aussi belle que celle : : ; poursuivie actuellement par Les Trois Mousquetaires, du Bouif, Roi de Camargue, Les Trois Mousquetaires et l'Empereur des Pauvres, mis en scène qui passent sur mille écrans de France. Il:ne s'agitpas, cette fois, d'un roman de cape et Î : , es à S d'épée, mais d'une aventure bien plus près de nous où : l'Empereur des Pauvres, dont le’ règne s'annonce: magni se trouvent habilement mêlés la comédie et le drame. collaborateurs. | Pathé Consortium Cinéma trouvera, dans cette approcompense qu'il mérite. ———— che —— Le Matin Mousquetaires, auxquels elle fait suite dans la magnifique série des grands films que révèle la Pathé Consortium. son public, qui ne résista pas au talent puissant de cet artiste prestigieux qu'est Léon Mathot. millions de fortune, ira sur les routes, par les campagnes, vivre de cette vie. libre de chemineau, au contact pitto tendue après avoir quitté Paris où il vécut la grande vie luxueuse et princière. Il ne tardera pas à retrouver les mêmes tares chez les hommes frustes du village de Provence où il s'est : échoué, et dont il essaiera de faire le bonheur en les Ë enrichissant discrètement lui....le Pauvre... Et lorsqu'il : aura animé ce coin agreste d'usines fécondes, de foyers : il ne lui restera qu'un : seul bonheur réel, qu’une seule joie vraie, celle d'avoir : rencontré un cœur qui s’est épris de lui et le protégera : pourvus, de champs de courses... contre la haine des paysans. C'est celui de Silvette. Silvette, c'est Gina Relly, dont cette création met en 1 valeur tout le talent délicat; à côté de M: Henry Krauss, : toujours admirable, égal à lui-même et d'Andrée Pascal. : et 2 Epoques La mise en scène est splendide, d'un goût remarquable, d'une vérité absolue. Les plus beaux coins de la Provence ont été choisis, appropriés à l'œuvre, et les sîtes enchanteurs, aux ensoleillements diaphanes, saisis par É une photographie d'une étincelante luminosité. —————— À — Pathé Consortium édite non seulement de jolies choses, mais aussi de grandes choses, ces dernières citer des exemples dans chaque catégorie : Le Crime tant d’autres. : La belle, l'heureuse série continue, puisque voici fique, si nous jugeons d'après la qualité des deux ee Ma i « époques » hier présentées. Les nombreux invilés qui virent se succéder sous : leurs yeux les scènes premières de ce grand film, n'ont : as ménagé leurs applaudissements à l'auteur et ses : HA P 8 PP : derne, avec ses aspirations, ses désirs, met en scène É ses héros, ses poètes, ses rêveurs aussi, qui, voulant bation chaleureuse de son progrimme national, la r#M DASSSS 0e ia en Seau, DER Rene A Idylle, drame, auxquels se mêle la comédie, en attendant l'épopée, ce film englobe toute la vie sociale mo sèment autour d'eux le malheur et la mort, alors qu'au i dessus des ruines fleurissent, l'un sur l’autre appuyés, : l'amour et la beauté. Il fallait une singulière audace pour -entreprendre la mise à l'écran cu sujet de telle envergure. M. Félicien Voici done éclose et consacrée cette belle réalisation : Champsaur, qui l'imagina, n'a pas consacré moins de Ë : : : Six volumes à le traiter ; il l'a fait avec une ampleur, tant attendue, qui ne devra céder en rien aux Trois ; une maîtrise reconnues et célébrées. M. René Le Prince, : prenant les épisodes essentiels, utilisant les sîtes les plus : : admirables de notre France, choisissant aussi les plus Nul ne fut déçu, et dès le début des deux premières : époques, l'œuvre puissante, originale, audacieuse, capta : poq variés, a mené l’action dans un rythme merveilleux, un souffle dont personne ne pourra contester la force, ; une science et une psychologie devant lesquelles il faut s'incliner. Mathot c’est lui l'Empereur des Pauvres, lui, Marc H Anavan, garçon étrange, bizarre, qui, malgré ses trente : à sa facture, cet Empereur des Pauvres peut être compa ; ré aux meilleurs. Il a fait sensation parmi les critiques : D: ét les directeurs. Il passionnera le public d'époque en resque des paysans vers lesquels il marche la main ? époque. On discutera les théories et les gestes du héros, : ; protagoniste d'une pièce sociale de haute envergure.: C'est Léon Mathot qui joue le. pauvre et le riche Marc . ; Anavan. Il y est splendide. Jamais le grand comédien Ce film d’un intérêt permanent, d'une importance égale n’eut pareille occasion de déployer son talent. Gina Relly, digne de son partenaire, est parfaite d'ingénuité, mais, quand l'exige la situation, elle fait preuve de moyens dramatiques de premier ordre. MM: Henry Krauss, Gilbert Dalleu, Maupain, Mlle Andrée Pascal brillent en fête d'une distribution nombreuse, composée d'artistes. .remarquables. M: René.Le Prince a mené à la victoire le très moderne, très original Empereur des Pauvres, victoire que chaque So ne pourra que grandir. Nous en -publierons les ulletins. CES 00 EL CL