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son inspiration, l'ampleur de sa conception par la variété,
concourent à l'harmonie de ce formidable ensemble.
.cours du film. Mais déjà nous avons pu juger à l'œuvre : quelques-uns d’entre eux, et particulièrement, M. Mathot, :
d'interprètes de talent, mais encore par la noblesse de :
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Gina Relly et M. Léon Mathot, chez lesquels se.sont
) : incarnés l'âme et le cœur de leur personnage dans une l'éclat, le contraste, le choix heureux des éléments qui :
inoubliable création. Mais jereparlerai d'eux lorsque ayant
: eu communication de la distribution de tous les rôles, L'interprétation des deux premiers épisodes est loin de È réunir tous les noms des artistes que nous verrons au :
qui nous contraint à chacune de ses grandes créations, Î dé redire que celle-là efface les précédentes. Le certain :
est qu'il interprète le rôle écrasant de Marc Anavan de facon à en faire un type inoubliable, marqué du sceau
-de sa personnalité. On dit souvent que M. Mathot est
notre meillleur artiste cinématographique.! Il est parvenu, en tout cas, à une maîtrise absolue des moyens d'expression dont dispose l'acteur muet. Il y a dans sa manière, une aisance, une assurance, et, pourrait-on dire, une
sérénité qui ne sauraient être que le fait d'une vocation à:
profonde, d'un instinct naturel. L'expérience même n’apÉ prend pas à se dédoubler pour s’incarner à ce point avec : tant de naturelle simplicité et de conviction, dans la :
peau d’un autre. M. Charles Lamy, qui a campé de si délicieuses et fines
silhouettes dans Mademoiselle de La Seiglière et dans :
Le Crime du Bouif, M. Dalleu si pittoresquement épique :
dans l'Agonie des Aigles, enfin, M. Maupain qui est, lui : ent . composent des rôles de ? chaque jour avec le cortège de menus faits, d'espoirs, de second plan avec infiniment de soin de vérité et de verve. : joies, de larmes, d’espérances, de déceptions, voire même
est jolie, gracieuse, sensible, et elle ? G'utopies et d'erreurs qu’elle entraine après elle!
aussi, un excellent artiste,
Mlle Gina Relly sait à l’occasion être pathétique.
Que ceux-là soient donc remerciés à qui nous devons ; René Le Prince, scrupuleux adaptateur des œuvres de
: : Félicien Champsaur ne saurait être trop loué pour sa tualité généreuse de notre race et la riche vitalité de ? conscience artistique et l'admirable parti qu'il a tiré du
un grand -film, où s’affirment tout ensemble l'intellec
notre goût, de notre art, de notre sens inné des beautés
du monde vivant. Paul de la BORIE L'Écran
i Consortium Cinéma.
il me sera permis de parler de l'interprétation générale. Encore un immense et triomphal succès pour Pathé
J. TREBOR. a C7 ——
Le Courrier Cinématographique
OEuvre forte, puissante. même, œuvre d'une haute portée sociale, d'une moralité saine et d'une ampleur jusqu'alors inconnue dans les films à épisodes,
Avec l'Empereur des Pauvres, nous sommes loin des aventures invraisemblables, souvent très habilement DACrens qui font le succès de certains films américains.
Nous sommes surtout très loin desces films dont les épisodes, aussi nombreux qu'’inutiles et dénués d'intérêt, semblent n'avoir qu’un seul but : lasser la bonne volonté du publie.
Ici, plus d’acrobaties impressionnantes, plus d'aventures impossibles :-nous sommes dans la vie, la vie de
Il y a tout cela dans l'Empereur des Pauvres et M.
i texte de l'auteur.
Il a suivi l'action dans ses moindres détails, l'a située
dans des décors dont quelques-uns — des paysages i provençaux — sont d'une beauté à la fois si pittoresque i et si poétique qu'on reste émerveillé.
René Le Prince en a tiré un poème de lumière et de : soleil Ses vues de Provence sont de toute beauté ? Cha: que sîte est choisi avec soin et minutie, admirablement : mis en valeur. La mise en scène est jolie, soignée, d'un :
goût très sûr et très averti.
habile ‘et artiste. Ses deux principales vedettes,
ont parfaitement rempli leur rôle.
scène, une publicité bien comprise, voilà de quoi imposer à
le succès. SANSEVERINA. à _— : :
Le Cinéma
M. René Le Prince, dont la modestie n'a d'égale que l’affabilité, mérite de sincères compliments car le résultat obtenu est parfait. :
M. Léon Mathot,
le créateur des rôles d'Edmond Dantès,
dans Monte-Cristo, et de Luc Froment dans
É Travail, joue le rôle de Marc Anavan, l'Empereur des Il a été admirablement secondé par un opérateur :
Gina :
Relly, à vous l'honneur, Mademoiselle, et M. Léon Mathot Î l'écran français ; tout a été dit sur lui ainsi que sur
Pauvres.
M. Léon Mathot est l'artiste le plus populaire de
; M. Henry Krauss qui fut le créateur de Jean Valjean des De bons artistes, un titre sonore, une superbe.mise en :
Misérables et des Pauvres.
Ces deux vedettes sont connues du monde entier, je
joue le rôle de Sarrias dans l'Empereur
; me contente de constater, une fois de plus, qu'elles
méritent la faveur dont elles sont l’objet: OEuvre de valeur, adaptation merveilleusement réussie,
; interprétation qui peut compter parmi les plus belles,
ment la main à votre vieil ami Champsaur que vous : aimiez bien et le féliciter fraternellement. Champsaur : aussi vous aimait, et vous admirait tellement qu'il n'eût :
pas de peine à devenir un de vos meilleurs disciples.
L'Empereur des Pauvres, quel bel enfant du pays, comme dirait une jeune mère orgueilleuse du sien.
Il me faudrait un pinceau à chaque doigt de la main
pour dire tout mon enthousiasme devant cette vision :
miroitante où l'écran dit tant de belles choses à la fois.
Se retrouver jeune pour quelque instants, dîner aux pieds de la Tourmagne avant d'aller au cinéma, voir
l'Empereur des Pauvres, près des Arènes, sur le Boule:
vard, quelle joie ! Allons Félicien Champsaur, dites-leur : à ces Parisiens si accessibles à la beauté et aux merveil:
leuses sensations de l'âme, de venir prendre un peu le
chemin à faire pour être heureux |
Je réserve à mon prochain compte-rendu, le soin de parler comme il convient de la magnifique interprétation de l'œuvre puissante du maître. Je dois citer déjà Mlle
etc.
Que n'êtes-vous là grand Mistral pour serrer chaudeÈ photographie d’une délicatesse remarquable, toutes les
qualités nécessaires au ‘sujet de ce film sont, je le constate encore, réunies pour assurer son succès. Bl. CHATELARD-VIGIER.
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Le Ciné-Journal
Voici donc réapparu à l'écran le sympathique Mathot, voici donc aussi la gentille et mignonne Gina Relly. Tous deux conduiront au succès et à la faveur du public cet ouvrage que René Le Prince a-eu la redoutable tâche de mener à bien.
Pour ce qui est du reste du sujet, qu'ajouterai-je de plus à tout ce qui en a été dit dans la presse et par les
; critiques littéraires ? Soleil, comme on dit chez nous. Ils auront si peu de :
Pour le moment, nous n'avons que des compliments bien sincères à adresser au metteur en scène, à ses
: artistes et à Pathé Consortium qui les uns et lies autres, ont. fait du beau et du bon travail digne de. remporter
le succès, etc.
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