Le Courrier Cinématographique (Feb 1922)

54 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE B ts d’'I ti revets nventions STD Nettoyage des films vierges. H. Scxabock, DRP 335.450 du 5 juin 1920. Les poussières de celluloïd qui adhèrent au film après passage dans la machine à perforer sont enlevées par aspiration. Appareil cinématographique. F. KR. PARNELr, T. BARON, A. E. BETrLES et R. J. Nerr, BP 161.626 du ro dé cembre 1919. Les magasins sont formés de deux cylindres concentriques largement ouverts qui, en tournant l’unsur l’autre, ferment ou ouvrent la fente de passage du film ; l’obtura: teur est du type à iris, à temps de pose réglable ; un dispositif est prévu pour l'arrêt du film après enregistrement d’une longueur déterminée. Obtention d'images cinématographiques. P. Rebb1G, DRP 334.815 du 28 novembre 1919. ! Le négatif est obtenu sur papier au gélatinobromure ; on exécute ensuite un positif tramé que l’on copie sur une bande métallique par les procédés habituels de la similigravure, cette bande constituant cliché d'impression pour le tirage à l'encre grasse de bandes cinématographiques positives sur papier. Effet de relief dans les projections. E. L. Vivès, BF 522.983 du 30 mai 1919. On obtiendrait « une sensation de relief et un caractère plus artistique » en utilisant pour les projections cinématographiques un écran phosphorescent concave, parabolique de préférence. Précautions contre l'incendie des dépôts de films cinématographiques. J. F. ANCONA, ( Suggestions on fire protection », un vol. de 94 p. (23X 15 em,) avec nombreuses figures et planches hors texte. Rochester. Eastmann Kodak C°. Rapports détaillés sur une vingtaine d’incendies expérimentaux, dont certains portant sur plus de 1.000 kgs de film cinématographique, en vue de déterminer les conditions optima pour leur conditionnement et leur magasinage, et les moyens les plus efficaces pour limiter au minimum les diverses conséquences. Bien qu’il soit impossible de résumer même les conclusions de sesexpériences, signalons, parmi les recommandations formulées : Tous les films doivent être, logés un par un en boîtes métalliques cylindriques plates, de préférence avec doubles parois isolées par des calorifuges ; les diverses rangées doivent êfre isolées les unes des autres par des cloisons en carton d'amiante ; ces boîtes doivent être placées verticalement,sans contact entre elles, de façon à permettre le ruissellement de l’eau entre les boîtes; les armoires, à capacité limitée, doivent être construites en matériaux réfractaires, avec châssis basculant pour l’échappement des gaz; une distribution d'eau sous pression doit alimenter, dans chaque armoire, un nombre suffisant d’injecteurs, entrant en jeu automatiquement en cas d’incendie, et distribuant une pluie uniforme et abondante. Cinématographe et phonographe à enregistrement photographique. P. M. G. Toulon, BF 522.987 du 6 juin 1919. Une faible fraction de la largeur de la pellicule est employée à l'inscription continue des vibrations sonores par photographie d'une capsule manométrique [à rapprocher du BF 499.210 du 8 mai 1919 à E. CERVENKA | ou par un dispositif analogue à un interféromètre de MICHELSON, le dispositif comprenant alors un miroir solidaire du diaphragme mobile d’un cornet acoustique; le reste de la bande est employé à l'inscription des images cinématographiques ; les deux enregistrements dont l’un est continu et l’autre discontinu, sont suffisamment décalés pour que les mouvements du film dans chaque appareil soient indépendants. L'auteur prévoit divers dispositifs de repr°duction et de renforcement des sons, Ejjet de relief dans les projections. J. BRizoN, BF 522.999 du 16 juin 1919. Description d’une variante dans les dispositifs utilisables pour déplacer le point de vue virtuel à gauche et à droite de sa position moyenne par déplaéement, devant un objectif unique, d’un système de prismes ; en photo: graphiant ainsi alternativement de deux points de vue peu éloignés l’un de l’autre les images successives d’un film cinématographique, on obtiendrait une illusion stéréoscopique lors de la projection dans un projecteur ordinaire. Chromographe réversible. Cn. E. BREDON, BE 528.011 du 11 juillet 1919, 525.081 du 7 avril 1920 et 528.649 du 29 juin 1920. Appareil, simple ou stéréoscopique, pour la sélection trichrome sur plaque unique comportant, suivant la sûggestion de G. LirPMANN en 1886, une lentille collimatrice commune, et trois objectifs particuliers chacun à l'une des couleurs, munis d'écrans appropriés ; la répartition du faisceau sortant de la collimatrice entre Jes trois pro: jectrices est effectuée par deux prismes biréflecteurs;, analogues à ceux prévus par C. P. Curisrensen (BF 435.962 du 20 octobre 1911), ces prismes pouvant être déplacés de façon à couvrir une fraction variable du diaphragme et proportionner ainsi suivant les besoins les intensités respectives des trois faisceaux partiels Un système oculaire, comportant un prisme à une réflexion, peut être adapté devant l'objectif pour l'examen des images, l'appareil fonctionnant alors comme chromoscope. (Revue Française de Photographie.) TE EE PR à RC OS TE en EE PR ee A ET DOI eD BI DO BOB OSEO 0S D 0 D 0 D 00 006 M œrææræ —_——————_————————————————————_—.—————— Si Vous désirez receboir régulièrement “Le Courriér” souscritez un abonnement Pour la France: 25 fr. — Pour l'Étranger: 50 fr.