Le Courrier Cinématographique (Mar 1922)

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12e 12° Année N° 9 Le Numéro : softs tetste 1 fr. 50; par poste : 1 fr. 65 CINÉMATOGRAPHIQUE LE 8 A € 1 ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT ABONNEMENTS : FRANCE Un an. NN 25 fr. ÉTRANGER Un an. RSR Directeur CH. LE FRAPER TELEPHONE : Rédaction et Administration : 50 tr. 28, Boulevard Saint-Denis, PARIS (X°) Direction : NORD 56-33 DANGEREUX AMIS par P. SIMONOT Lé numéro du Courrier du 18 février, que je reçois dans un coin perdu des Pyrénées, me fournit l’occasion de méditer une fois de plus sur l'instabilité des sentiMents particuliers aux hommes qui détiennent une parcelle du pouvoir. Rien ne vaut pour philosopher le spectacle de la nature, la simplicité des moyens qu'elle emploie pour nous séduire est une leçon perpétuelle, une source de Vérité à laquelle nous ne puisons que trop rarement. otre imagination corrompue par le combat permanent des intérêts et des ambitions a besoin d'échapper de temps en temps à l'influence pernicieuse des cités tumultueuses où tout respire l’avarice, l'envie et toutes les passions qui tourmentent la pauvre humanité. Mais je veux rassurer les lecteurs du Courrier qui déduiraient de ce préambule que je vais tenter de Plagier le divin Virgile. Les réflexions que me suggère . la lecture du Courrier sont au contraire d’un ordre tout à fait matériel et dépourvu de toute poésie. Il s’agit, en effet, de la prose d’un homme qui n’est tien moins que poète : j'ai nommé M. Herriot, maire et député de Lyon. Ce n'est pas une mince personnalité que celle de Herriot. Ancien ministre, professeur éminent, conférencier disert, parlementaire influent en sa qualité de président de groupe, chef de la municipalité d’une grande et riche cité, il représente incontestablement le type idéal du berger dans le troupeau démocratique. On peut lui reprocher un sectarisme intolérant commun à ceux de son parti; mais les adversaires eux-mêmes du maire de Lyon s’accordent pour lui reconnaître une grande puissance de travail mise au service de l'intérêt général sans aucune réserve. Or, M. Herriot a écrit à M. Olivier la lettre suivante qui mérite bien les honneurs du bis : ( Mon Cher Olivier, « Il est stupide, idiot et crétin — pour employer des expressions modérées — de me représenter comme un adversaire du cinéma, invention lyonnaise, admirable instrument de progrès humain. En ce moment même, j'essaie d'aider les gérants lyonnais de spectacles. Mais 1° qu’on ne fasse pas de politique sur l'écran; 2° qu'on se serve de cette merveille pour instruire, pour élever l'esprit, pour toucher le cœur et non pour collaborer à la diffusion de la bêtise, déjà très contagieuse. À vous, HERRIOT.: »