Le Courrier Cinématographique (Mar 1922)

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6 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE mesure de représenter des œuvres ciné-musicales avec toute la perfection désirable, grâce à des procédés mécaniques. Je ne crois guère, pour ma part, à la perfection des mécanismes quand il s’agit de reproduire la voix humaine et, malgré l'espoir de Gustave Charpentier, je m’obstine à croire que l'Art Ciné-Lyrique nécessitera des chanteurs à côté de l'écran, devant l’orchestre. En tout cas, le fait subsiste. De même que, malgré l'opinion émise un jour en Assemblée des Auteurs de Films par un metteur en scène la location au pourcentage et non pas au métrage, tend à se généraliser, de même le drame-lyrique, l’opéra et bientôt l’opérette cinématographiques vont attirer dans les salles une clientèle jusqu'à présent assez indifférente : l’innombrable clientèle des mélomanes. £ Aussi les cinématographistes qui ont présenté jeudi soir, en répétition générale (encore une de mes formules chères !), au Ciné-Max-Linder, un film tiré de Mireille, avec chants, chœurs et noëls provençaux, ont-ils bien mérité de la poésie et de la musique en même temps que du Septième Art. Îl nous est agréable de constater que, dans cet ordre d'idées, les français ne se sont laissé devancer par personne. Souhaitons que demain nous apporte enfin la grande et belle œuvre originale, spécialement conçue, écrite, réalisée, orchestrée en étroite collaboration par le scénariste poête, le metteur en scène et le compositeur de musique. Gloire et profits sont assurés d'avance à ces novateurs. Henri RAINALDY. Chambre Syndicale Française de la Cinématographie Palais de la Mutualité, 325, rue Saint-Martin TÉLÉPHONE : ARCHIVES 96-15, Paris. Depuis que la Chambre Syndicale Française de la Cinématographie a institué ses services d’arbitrages syndicaux et intersyndicaux, ce sont surtout ces derniers qui ont eu à fonctionner et l’entente entre la Chambre Syndicale et le Syndicat des Directeurs pour cette œuvre commune a déjà donné de féconds résultats. Les séances de quinzaine tenues au siège de la Chambre Syndicale (avec le concours de M‘ Jacobson, G. Lévêque et Meignen, avocats des deux groupements, et MM. Demaria, Brézillon et Chardon) ont permis en effet de concilier déjà dans la proportion de 6 pour 1 les différends survenus entre loueurs et directeurs. Le fonctionnement de ce tribunal constitue en outre la meilleure préparation au travail indispensable pour l'avenir, c'est-à-dire la révision du contrat-type entre directeurs et loueurs. Les arbitres ont pu, en effet, constater que, le plus souvent, les usages commerciaux les plus élémentaires sont négligés dans les tractations, supprimant ainsi toutes bases juridiques de réclamation : Ou bien le directeur fait au représentant du loueur une demande vague de n..…. films au prix de. ; le loueur envoie des films de son choix, dont tous ne plaisent pas au directeur qui les retourne. L'un prétend que, si la location de films est à bas prix, il est maître du choix, l’autre soutient qu'il a le droit de choisir lui-même. Ou bien le directeur constate (et il a le tort de ne pas faire constater) que les films sont livrés en mauvais état. Il les retourne et refuse de les payer. Ou encore le loueur, qui a seulement noté les commandes à leur date, entend le directeur nier purement et simplement sa commande totale ou Le plus formidable Film Français : LES AVENTURES DE ROBINSON CRUSOÉ PARIS (X° est chez ROSENVAIG-UNIVERS-LOCATION — 6, Rue de l’Entrepôt, — PARIS (X°)