Le Courrier Cinématographique (Apr 1922)

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12° Année N° 17 MAÜ O0 D:0 O Ü Ü D Le Numéro : 1 fr. 50; par poste : 1 fr. 65 CINÉMATOGRAPHIQUE ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT ABONNEMENTS : FRANCE Un an. 25 fr. D 0. or Directeur Cu. LE FRAPER Rédaction et Administration : 28, Boulevard Saint-Denis, PARIS (X°) TELEPHONE : Direction : NORD 56-33 VERS L’ACCORD par P. SIMONOT Les divergences qui se sont manifestées naguère, Entre les différents groupements de la corporation, n'ont Pas eu les conséquences désastreuses qu'on était en droit de redouter. Une fois de plus la lumière semble jaillir du choc des idées et la lutte dont nous venons d’être les speclateurs attristés aura été féconde en résultats positifs 81, à l'heure psychologique, les forces se retrouvent unies Pour l'assaut suprême. a présence autour du même tapis vert des membres des deux syndicats des directeurs est particulièrement Sÿmptômatique. Dans les deux camps, hier encore adverses, on se rend compte des fautes commises sous fmpire de la passion et de l'égoïsme, et c’est un front Unique sous un unique commandement qui va maintech opposer aux intolérables exigences du fisc une lésistance méthodique basée sur la raison, le bon sens et la justice. Est-ce à dire que l'industrie du spectacle et partiCulièrement le cinéma, sont à la veille de voir leurs f&limes revendications recevoir la consécration officielle € nos gouvernants > Hélas! nous sommes loin encore $ Ce triomphe. Mais le mouvement est déclenché, ättention des pouvoirs publics est mise en éveil par l'unanimité des protestataires et le pays tout entier, stimulé par la grande presse, ne laisse pas de prendre un vif intérêt à une question dont dépend la vie ou la mort du cinéma. Quand je dis le pays, c'est le monde qu'il faudrait écrire, car les exactions dont se plaignent si justement les industriels du film en France sont communes à l'univers presque entier. Des quatre points cardinaux s'élèvent des lamentations contre la mise en coupe réglée du cinématographe par les législateurs aux abois. Toutes les nations, même celles dont les finances n’ont pas été désorganisées par la guerre, sont dans la nécessité de faire face à des dépenses chaque jour plus onéreuses, et l'exploitation de l'industrie du spectacle offre une proie trop tentante pour ne pas être la première victime de l'impôt. C’est cette facilité même de perception qui a déterminé les abus criants dont on commence à apprécier le danger. Sans aucun souci de justice et d’égalité, on a chargé le spectacle et surtout le spectacle cinématographique d’un fardeau de mois en mois plus pesant jusqu’au jour, qui est arrivé, où le pauvre baudet s'écroule sous le poids. Il ne fallait rien moins que la perspective imminente d'une faillite générale pour éveiller la