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D LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
A ee PRÉREQUIS EM TOORRRQr" °
son active et généreuse intelligence au développement de l'Instruction des masses. En Egypte, 5 à 10 0/0 de la population seulement est instruite, la presque totalité de cette fraction atteint même un degré de culture fort élevé, grâce aux Universités françaises. Mais la foule des fellahs, des petites gens qui forment les 9/10 restant, végète dans la plus complète ignorance : ne sachant ni lire, ni écrire, | la populace ne sait rien non plus des lois les plus élémentaires de l’hygiène. Le fellah vit comme un animal doux et apathique, sur la terre la plus fertile qui soit au monde. Il ne cultive cette terré que par respect de la tradition et suivant des principes très simples, eux-mêmes traditionnels. Au souverain épris de progrès, qui répugne aux luttes stériles de la décevante politique, un admirable champ d’action s'offre donc, infini.
La France est l'unique éducatrice de l'Egypte. C'est à elle encore que le Souverain va demander les moyens de tirer la masse populaire de l'ignorance totale dont elle souffre, depuis toujours, sans que nul, jusqu'à maintenant, n’ait paru songer à la guérir de ce mal connu, diagnostiqué, auquel cependant il est aisé, avec le temps, de porter remède. Le Souverain souhaite la venue, non seulement de professeurs français, mais encore d'artistes parisiens qui donneront le goût à l'Egypte moderne et feront par le Monde, en puisant aux sources d’un incomparable passé, la propagande des inépuisables ressources artistiques de la Vallée du Nil.
Au nombre de ces moyens d'instruire le peuple égyptien, lun d'eux, le plus puissant peut-être, inté
LE ROI D'ÉGYPTE S. M. FUAD [+
esse au plus haut degré mon vieil ami Le Courrier. Le Souverain sait que je suis accompagné dans mon vOyä8€ par un de nos plus habiles et plus notoires. opérateurs français de prises de vues cinématographiques. Il nous à fait aider dans nos travaux par tout ce que l'Egypte compte de savants archéologues et de fins lettrés. Le Service des Antiquités, dirigé par notre illustre comp” triote, M. Lacaud, nous à guidé pas à pas, jusqu'au delà de la première cataracte Celui des Arts Arabisants, au Ministère des Wakfs,
dans l'immense et chaotique forêt de documents incom” parables que forment, dans la seule. ville du Caire, 540 mosquées et palais, classés
Il
monuments : historiques.
prises” 2h
filmées, ainsi Egypte, et de la même façon en Palestine et en Syne; vont nous permettre de ra” conter, lorsque nous serons à Paris, l'Histoire des Pbaraons, celle du Berceau du _Monothéisme et, enfin, celle de L’Islam dans le proche Orient et sur les rives du Nil. Il a embrassé dun regard toutes les ressources qu'offre l'écran à l'Ensel” gnement. Il sait qu'en amusant un peuple doux, As i
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0 . 9 . . et gai, on pourrait l’instruire et, longuement, il me son espoir de voir des Français se préoccuper de ceq ais à
plus
pour lui, n’est qu'une idée encore un peu vague, M la réalisation pratique de laquelle il prêterait le large des appuis.
C'est grâce à ce souverain infiniment simple et bien” veillant que nous avons pu réaliser en grande partie €
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programme que nous nous étions assigné. La déplora
nous a permis de choisi
n'ignore point que les vues