Le Courrier Cinématographique (Jun 1922)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

36 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE DE DE» AN NT ei NÉ NE EE Les Atant-Premières es sep Fox-Film-Location Le Dernier Exploit (film américain). Film dramatique bien interprété par Gladys Brockwell. Ensemble soigné. : Picratt Manœuvre (film américain). Fantaisie burlesque. L 1 1 Union-Eclair Les Blés d'Or (film américain). Histoire sentimentale, voire même dramatique, susCeptible d’intéresser le public. Mary Mac Laren trouve dans ce film l’occasion d’un beau rôle, qu’elle interprète avec talent. L'ensemble est très satisfaisant. Marié malgré lui (film américain). C'est une chose qui arrive quelquefois, c'est comique : c'est le cas. Eclair-Journal n° 23 (film français). — Bonne documentation, belle photo. Agence Générale Cinématographique Miss Bengali (film américain). — Interprété par Mary Pickford, ce tilm est assuré de plaire et d’avoir beaucoup de succès. La vogue de Märy n’est pas près de finir. ' Yu Rosenvaig-Univers-Location Charlot au studio (film américain). Bon film, qu’on voit et revoit toujours avec plaisir : c’est de l'excellent Chaplin. : Le Roman d'une Ouvrière (film allemand). Film dont la mise en scène est soignée et l'interprétation homogène. Scénario bien fait pour intéresser le public populaire, succès en perspective. ee Comptoir Ciné-Location-Gaumont Tableaux Cinégraphiques (film suédois). — Très belle photo. Jocelyn (film français). Le chef-d'œuvre de Lamartine a été porté à l'écran par Léon Poirier, avec infiniment de soin et de goût : la réalisation de Jocelyn est parfaite. L'interprétation de Jocelyn par M. Tallier sera pour beaucoup une véritable révélation. Cet artiste a obtenu un grand succès que partagent quelques excellents artistes, parmi lesquels M. Roger Karl, Milles Myrga et Suzanne Bianchetti sont tout particulière ment remarqués. ee. Birdie-Film Les trois Lumières (film allemand). Action très bien menée, d’après un scénario original et puissant. Très belle photographie, mise en scène harmonieuse et soignée, interprétation très satisfaisante, -— Films Erka Le Joyeux Lord Quex (film américain). Comédie gaie qu'interprètent fort bien Naomi Childers et Tom Moore. £ Mise en scène et photo soignées. D D I jo me oi — Petite cause. .… Grande douleur ! (film américain). Vera Gordon et Tom Santschi sont les vedettes de ce film dramatique. Leur jeu est sobre bien que poignant et émouvant. Ge film est intéressant dans l’ensemble et plaira certainement au public. ve Films Artistiques-Jupiter L'Architecture de l'Egypte Antique (film français). Documentaire français qui fait grand honneur au goût très artistique de ses auteurs, notre excellent collaborateur et ami M. Roger lrriéra et M. Roger Montgobert. Fatty passe un mauvais quart d'heure. Un mauvais quart d'heure parmi tant d’autres! Celui-ci divertit les spectateurs, et Fatty ne saurait s’en plaindre. L'Amour a des ailes (film américain). Film agréable, scénario assez plaisant et que met en valeur l'interprétation de Bryant Washburn. L 11 2 Pathé-Consortium-Cinéma Le Sursaut (film américain). — La critique cinématogra phique s’est quelquefois montrée très sévère à l'égard d’une jeune vedette américaine, Mildred Harris Chaplin. La publicité tapageuse faite à son sujet autour d’un nom qui n’est plus le sien ne fut certes pas étrangère aux critiques formulées sur sa valeur artistique; elle lui fut donc plutôt néfaste. Plusieurs productions de cette artiste affrontèrent l'écran: leur succès fut médiocre. I1 n’en sera certainement pas de même avec Le Sursaut, comédie mondaine, que vient de présenter Pathé-Consortium-Cinéma. Ce film a remporté, à la Mutualité, un succès des plus flatteurs, auquel l'interprétation de Mildred Harris n’est pas étrangère. : Dans un rôle de jeune fille, puis de jeune femme, cette artiste, excellemment douée, a montré de précieuses qualités d'émotion et de sincérité pathétiques. Son jeu net, précis et intelligent a été très apprécié. C'est de plus, une artiste au physique agréable, d'une charmante photogénie. Elle est habillée avec goût et porte la toilette avec grâce et élégance. ; La création du rôle de Dolly, dans Le Sursaut, lui fait honneur. Lewis J. Cody et Fred Goodwins sont les deux partenaires de Mildred Harris. . Ils sont tous deux excellents, et la composition de leux rôle très étudiée bien mise au point. L'interprétation féminine est elle-même très réussie; c'est un véritable plaisir de voir réunis en un film d'aussi sincères et talentueux artistes. Le scénario est lui-même fort agréable, d’une psychologie toute américaine, ce qui le rend très intéressant pour nous en ses moindres détails. Dès le commencement de l'action nous sommes chez Robert d'Arcy, millionnaire, dont le plus grand plaisir est de faire représenter, dans un théâtre installé chez lui, des pièces dont il est l’auteur. Nous assistons à la représentation d’une scénette à trois personnages: C'olombine. Le rôle est interprété par une jeune fille qui sort à peine du couvent, Dolly Wilde, celui d'Arlequin, par le maître de la maison, et celui de Pierrot