Le Courrier Cinématographique (June 1922)

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12° Année N° 25 séstetnfesese Le Numéro : 1 fr. 50: par poste : 1 fr. 65 GO 0.0 0 D O 0 OO ED TO O1 00:00 /0 0:10 Le Courrie CINÉMATOGRAPHIQUE ECO D: CA 0 ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT A LA CAPE etete.— El serait vain de nier l'évidence. La Crise du Cinéma, provoquée par les taxes, devient intolérable. Ses ravages s'étendent aujourd'hui dans toutes les branches de notre Industrie. Pour retarder l'inévitable, les salles ferment, les agences de location diminuent leur prise en charge et n’achètent plus de films, les éditeurs n'en tournent plus. La Presse Cinématographique est, par ricochet, gravement atteinte. Le COURRIER n'échappe pas au sort commun, Maïs il faut vivre quand même et pour cela réduire les frais généraux. C’est pour cette raison que nos Lecteurs recevront aujourd’hui, et pendant tout le temps que durera la crise, un journal moins volumineux que d'habitude. Nous nous en excusons auprès d'eux et nous espérons qu'ils nous garderons quand même leur confiance et leur sympathie. €. L. NOTES DE VOYAGE En Orient. — Au Berceau du Monothéisme (suite) par ROGER IRRIERA. L'OLL LL LL LR SL LL LS 22 Nous avons suivi pas à pas la trace des civilisations et des religions disparues ou naissantes. Nous avons recherché pour les livrer à l’écran tout ce qui, sites, monuments, ruines, vestiges, pièces iconographiques, peut servir à l’histoire des contrées que nous parcourions, C’est ainsi que l’étude de l'Egypte Moyenne et de la Haute Egypte jusqu'en Nubie nous a conté l'Histoire d’une civilisation qui à une époque où la plus grande partie du monde étant peuplée de sauvages, fleurissait, cinq mille ans avant Jésus-Christ dans la Vallée du Nil. Nous avons vu les Pyramides s’élever 40 siècles avant notre ère, les Hypogées creuser les montagnes de Thèbes, se dresser les temples de Karnak et de Louksor, briller l'apogée pharaonique, Séti |” pousser loin ses conquêtes asiatiques. Nous avons vu soudains des chameliers et des pasteurs quitter les rives du Golf Persique et dresser leurs tentes vagabondes sur les bords de la Méditerranée, les Ramsès persé cuter les nouveaux venus, les Hébreux, Moïse fuir l'Egypte entraînant sa race vers la Terre Promise, s’éteindre l'Egypte antique avec les Romains triomphants et s'élever sur les pauvres collines de Judée, l’aurore du Christianisme, sept siècles avant l’Islam. Ces évocations nous ne les devons pas seulement aux monuments colossaux des Empires Pharaoniques, aux tombes ou aux pierres travaillées des tribus juives. Les foules, le paysage autant qu'eux ressuscitent le passé. Mais il faut pour discerner ces survivances du geste antique, du costume dans le grouillement des foules, dans une cérémonie traditionnelle, dans un usage, dans un trait de mœurs, une certaine accoutumance des choses et des gens de l'Orient. Le voyageur ne peut immédiatement saisir tout ce que comporte d’enseignement historique le pittoresque qui étale sous ses yeux ses ahurissants coloris. Il ne voit tout d’abord que l'intense animation de la place publique, du marché