Le Courrier Cinématographique (Jul 1922)

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LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 7 be annonce le 25 Juillet 1922 à l'ELECTRIC-PALACE, 5, Bd des Italiens Présentation de g LE PAON 2 (Metro-Lœt&w) avec MAE MURRAY Une Interview Notre distingué confrère Auguste Nardy publie dans Bonsoir, auquel nous l'empruntons, latrés intéressanteinterviewsuivantede M. Louis Lumière. Nos lecteurs qui éprouvent toujours le plus vif plaisir à entendre le grand savant, liront avec plaisir l'article de M. Auguste Nardy. AU BERCEAU DU CINÉMA Chez Louis Lumière PÈRE DE L'ART MUET L LL LL 1 Si vous quittez, au cœur de Lyon, les rives du Rhône et si vous descendez le cours Gambetta, qui se prolonge jusqu'aux portes du Dauphiné spendide, vous apercevrez, près de la provinciale place de Monplaisir, une usine que domine une haute cheminée. Cette usine vit naître le cinéma. Elle fut le berceau de cette invention merveilleuse qui éclaire aujourd’hui tous les mondes et ajoute à l’activité des hommes. Louis et Auguste Lumière habitent près de leur laboratoire, dans une demeure coquette accotée à l'usine. | La quiète rue Saint-Victor donne accès à la cour des Établissements Lumière et Jougla. Elle est simple et charmante cette cour : deux canaris chantent dans une cage: des fleurs poussent dans des caisses posées au pied d'un mur. Tout respire la quiétude et le labeur. Ce n’est pas l'usine américanisée, faite d'organismes bruyants, mais l'usine qui représente bien le travail tenace, l'effort constant des deux savants lyonnais qui œuvrèrent avec foi et Courage. On me conduit dans une salle longue et fraîche, éclairée par un vitrail. Une galerie chargée de livres en fait le tour. Un homme grand, aux épaules larges, vient à moi. Un sourire découvre l'or des dents et éclaire son visage. Il parle d’une voix douce et calme. Louis Lumière. Des souvenirs sur ma première projection cinématographique ?... mais oui. Avant la séance du Grand-Café, qui eut lieu en décembre 1895, nous fimes, mon frère et moi une démonstration avec conférence, le 25 mars 1895, au Congrès de la Société française de l'Industrie nationale. Nous projetâmes les ouvriers sortant de l'usine. C'était la sortie de nos ouvriers. C'est ainsi que Louis Lumière fut le premier opérateur de prise de vues du mondel — Nous fimes la pellicule et confiàmes la cons. truction de notre appareil à M. Carpentier, qui le Composa suivant nos indications. Marey avait réalisé l'analyse, nous fimes la synthèse. « Dumény, lui, avait montré un portrait parlant en trente images, que l’on appela phonoscope. Quant à l'appareil d'Edison, il ne permettait qu’à une seule personne de voir. L'éclairage était faible, de 1/600 millième à la seconde, alors que le nôtre était de 1/25 millième à la seconde. Le repérage était excellent et a été conservé. — Quels furent, à ce moment, vos premiers films ? — Après La Sortie de l'usine, nous avons cinéMatographié nos petites nièces dans le jardin, Puis un incendie, des courses de cavaliers, des scènes de baignade. « J'ai un souvenir assez amusant qui date du Congrès de la Photographie à Lyon, en 1895. Nous _26 | » 26 Jurcrer à L26" PRÉSENTATION PAR LES FiLMS ÉRKA à 2 heures PALAIS DE LA MUTUALITÉ de : :-: LES FRÈRES ENNEMIS :._: LE BOULANGER N’A PLUS D'ÉCUS ALBUM DOCUMENTAIRE 26 | ERKA N° 14 | 26