Le Courrier Cinématographique (Aug 1922)

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12° Année N° 31 Le Numéro : 1 fr. 50; par poste : 1 fr. 65 5 Août 1922 sedcMdoteleNeNeNeNededegoasdodohuieis tee ts cMeRes te Le Courrier O DO CE" 0:56 CINÉMATOGRAPHIQUE O°OOS0" "0 ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT ABONNEMENTS : FRANCE Un an. Et hein 25 fr. ÉTRANGER Un an. Rss Directeur CH. LE FRAPER Rédaction et Administration : 50 fr.||28, Boulevard Saint-Denis, PARIS (X°) TELEPHONE Direction : NORD 56-33 L’Arme à deux tranchants Par Charles Ee FRAPER S'il est vrai que les Directeurs de cinémas font trop souvent preuve d’un manque de clairvoyance et d’une mollesse regrettable, il n’est pas moins vrai que les éditeurs, au contraire, réagissent avec une vigueur et un entrain de bon augure pour l'avenir. Depuis le début de l’année, nous avons sorti de nombreux films qui font tous honneur au génie français. C’est pourquoi il importe de marquer cet effort, au moment précis où nous arrivons au point culminant de la crise, à l'instant même où les capitaux semblent le plus fugitifs. Toutes nos grandes firmes ont enrichi, cette année, le patrimoine national d'œuvres remarquables. Et s’il fallait noter ici les titres de tous les films qui ont été présentés avec succès depuis le 1° janvier, le cadre de cet article n’y suffirait pas. Sans aucun concours, ayant au contraire à vaincre mille obstacles dressés devant eux par l'incurie des bureaux et la rapacité du fisc, nos metteurs en scène travaillent et maintiennent leur excellent renom. Leurs œuvres lentement, mais sûrement, filtrent au travers des mailles serrées qui défendent contre elles les marchés internationaux. Et nous pouvons espérer que bientôt, si le ! pouvoir ! veut bien laisser vivre notre industrie, nous reprendrons la suprématie universelle. Mais pour vaincre plus sûrement, ne nous détruisons pas mutuellement de nos propres mains. Méfions-nous de la concurrence. C’est une arme à deux tranchants. Tout en étant l’âme du commerce, elle peut être dangereuse, si elle est maladroitement maniée. Trop souvent, par exemple, des producteurs, sans aucune préméditation, présentent, le même jour, à la même heure, en plusieurs salles éloignées les unes des autres, leurs films. Les intéressés, forcément se divisent. Îls ne voient, ce jour-là, qu’un film sur trois ou quatre. Cela est extrêmement nuisible au succès d’un beau film et à sa carrière. Il faudrait que nos collègues s’entendissent enfin à ce sujet. Ne sont-ils pas pleins de bonne volonté et animés des meilleures intentions ? S'ils se doutaient des complications que cela amène, simplement dans la presse cinématographique, il est certain qu'ils établiraient immédiatement, entre eux, un ordre de présentation. Méfions-nous aussi des similitudes de titres, provo: quées ou non, qui créent trop souvent des confusions