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6 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
regrettables et risquent de " saboter ! une œuvre de premier ordre. Cela se voit quelquefois. Ainsi il n’est bruit, actuellement à Paris, que d'un petitscandale de ce genre.
Un de nos éditeurs parisiens qui vient d’achever un film en plusieurs épisodes, tiré d’une œuvre de haute valeur signée d’une de nos plus pures gloires françaises, est, paraît-il, au moment de sortir son film, menacé de se voir opposer sur le marché, un autre film de provenance étrangère, vieux de cinq à six ans, portant le même titre et tiré du même roman.
Plus d’un million a été engagé par notre éditeur pour exprimer la pensée d’un auteur universellement connu. De longs mois d’un rude et intelligent labeur ont été employés. Le résultat est parfait en tous points. Le film est digne de l’œuvre qu'il interprète. N'est-il pas décevant de penser qu'une manœuvre de concurrence qui ne peut pas être féconde pour son auteur, peut compromettre sa carrière artistique et financière.
Ne l'oublions pas. Si nous voulons rassurer le capital, il importe de lui donner le plus souvent possible, le spectacle d’une brillante affaire comme nous pouvons en enregistrer ces temps-ci ? Quitte à à renoncer à une
petite satisfaction personnelle, ne divisons pas nos forces
au moment de l’assaut.
Charles LE FRAPER.
P.S. — Nous apprenons avec un très vif étonnement que M. Edmond Blanc vient de quitter Pathé. Consortium-Cinéma, où il dirigeait avec une compétence reconnue de tous, le département de la publicité.
Durant de nombreuses années, M Blanc avait été, à ce même titre, collaborateur de la Compagnie Pathé,
avant qu’une de ses branches ne devint PathéConsor
tium-Cinéma.
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. Louis Ruillade LM 15) Gaumont
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À cette heure critique dans l’histoire de notre indus
trie, envahie chaque jour davantage par des étrangers, des parasites surgis on ne sait d’où, des financiers de tout poil, des fabricants de combinaisons plus ou moins bizarres et désastreuses, il était rassurant cependant de savoir que dans nos vieilles firmes françaises, l’ancienne et solide armature subsistait, seule capable, par son travail et son expérience, de combattre l'influence néfaste des innombrables " vautours" qui se sont abattus sur notre chère et pauvre industrie.
C’est pourquoi le départ de M. Blanc, dont nous avons été à même d’apprécier la valeur, ainsi que son absolu dévouement à la grande firme dontil était depuis si longtemps le collaborateur nous étonne et nous attriste.
Au moment où il quitte la direction d’un des services essentiels de Pathé-Consortium-Cinéma, nous sommes heureux de rendre ici hommage au travailleur, à l’homme loyal et franc qui sût, dans.ses importantes et délicates fonctions, se concilier l'estime et la sympathie de la Presse et de toute la corporation Cinématographique.
Il paraîtrait, si nous sommes bien informés (et nous le sommes généralement) que ce serait suivi d'autres, à bref délai. Encore une fois, c’est regrettable, bien regrettable |
GSÉ.
ORIGIN \
INDISPENSABLES
x AUX CINEMATOGRAPHIS TES 3 2) HI pomuirs BECCARO. ASQUI (Ttahje). Bureau #8 B'HAUSSMANN xx
re.