Le Courrier Cinématographique (Sep 1922)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

12’ Année N° 36; Le Numéro : 1 fr. 50: par poste : 1 fr. 65 9 Septembre 1922 see meMetro ons NeNedsdoReNeNeNetoNeNeMeRomeMo#wetens CŒ 0 :56"E6"8"t#'€ Le Courrier CINÉMATOGRAPHIQUE GO" 0 0-0 00 ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT CONSULTATION CINÉMATOGRAPHIQUE LL LR LL SR A 2 11 77 711 Comme il fallait s’y attendre, notre enquête sur le bien fondé de la publicité dans les actualités ou documentaires nous amène de nombreuses lettres. Leurs auteurs réprouvent nettement cette ingénieuse formule mise, depuis peu, en pratique par la nouvelle direction d’une de nos plus viéilles firmes d'édition française qui entend ainsi, paraît-il, se créer des ressources complémentaires |! Nous ne sommes pas au Courrier de son avis. Nous estimons au contraire qu’une telle propension met en péril l’art cinématographique, en l’abaissant au niveau d’une entreprise de publicité. Loin d'obtenir des actualités un meilleur rendement la Société en question, les entremêlant trop visiblement et trop copieusement de publicité, en dégoûtera le public qui de plus en plus se désintéressera du Cinéma, tout au moins de ce genre de films. Et les directeurs cesseront de les présenter.… D'ailleurs, laissons-leur la parole, ils s’expliqueront : M. Edmond Benoît-Lévy, dont personne ne saurait discuter l’autorité, nous écrit : Mon cher ami, Le public a accepté de bon cœur la Publi-Ciné, qui est de la publicité nette et catégorique — passant pendant les entr’actes, en salle mi-éclairée — et qui a trouvé moyen de l’intéresser et de l'amuser. C’est un petit profit pour les salles — qui disparaîtra forcément si l'Etat maintient la taxe de 10 fr. par mètre carré el par. mois. Mais le public n’acceptera pas la publicité insérée dans un film, quelque adroitement que ce soit fait. Il n’a déjà que trop de propension à croire que la publicité faite à un nom est payée, alors même qu’elle ne l’est pas. Il faut absolument s'abstenir de toute tenta live de ce genre, cela pourrait avoir de sérieux inconvénients. Il y a longtemps que j'ai donné ce conseil. Il y a longtemps aussi que j'avais conseillé le pourcentage... on y arrivera bien ? Cordialement, E. BENOIT-LÉV Y. EtM. Botex, directeur à Lyon de la Société Lyonnaise d'Exploitation Cinématographique, à son tour nous déclare : Cher Monsieur, J'ai l'honneur de vous accuser réception de votre circulaire du 1°’ septembre. Il est regrettable, en effet, que presque chaque semaine les actualités renferment un métrage parfois considérable de publicité plus ou moins déguisée. Les clients lancent des “ encore ”” quand on leur projette cerlaines courses pédestres dont les paysages sont constitués par des calicots réclames. Il y a là un abus évident et le public sait le comprendre. Le meilleur moyen, pour le moment, consiste à couper ces scènes. Il vaut mieux payer un métrage non employé que d'entendre protester les clients. Entre deux maux, il faut choisir le moindre. Je suis persuadé qu'il suffira que vous signaliez à la maison en question le résultat de votre enquête pour qu’elle cesse, à l'avenir, d’avoir recours à ces pratiques. Le Directeur : BOTEX. Mais la place nous manque aujourd’hui. Nous continuerons la publication des réponses de nos lecteurs la semaine prochaine et les suivantes. La Société dont il s’agit n’aura plus que la peine de conclure. Charles LE FRAPER.