Le Courrier Cinématographique (Sep 1922)

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12° Année N° 37 Le Numéro : 1 fr. 50: par poste : 1 fr, 65 16 Septembre 1922 RO TRSSS 80 TO PES Save ros Le Courrier CEE 0 °° ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPEN CINÉMATOGRAPHIQUE F0: 0: 0;0:0 DANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT ABONNEMENTS : FRANCE Un an. Fe ER tone ee UE 25 fr. ÉTRANGER Un an, y ul de 2 Directeur CH. LE FRAPER TELEPHONE Direction : NORD 56-33 Rédaction et Administration : 50 fr.||28, Boulevard Saint-Denis, PARIS (X°) CONSULTATION CINÉMATOGRAPHIQUE (Suite) Par Charles Le FRAPER Do someomege Les réponses à notre circulaire affluent à tel point qu'il est impossible de les publier toutes. À l’unanimité, nos correspondants approuvent l'initiative du Courrier et se montrent nettement hostiles À toute intromission de publicité, plus ou moins habilement déguisée, dans les films d'actualité et dans les documentaires qui intéressent cependant beaucoup la clientèle des Cinémas. Nous croyons faire œuvre utile, en tirant quelques extraits, parmi les centaines de lettres qui nous parviennent chaque jour de tous les coins de la France où le Courrier possède des lecteurs et des amis. Il serait réconfortant si notre " referendum " fait en toute indépendance, sans le moindre parti pris et dans. le seul intérêt de notre industrie, permettait de grouper les directeurs qui sont fermement décidés à se débarrasser, une fois pour toutes, de ces combinaisons, faites sur leur dos et qui risquent de discréditer le Cinéma et de détourner de leur salle une partie du public. Salon-de-Provence, le 12 Septembre 1922. Puisque vous faites l'honneur de me demander mon opinion sur le fait d'insérer de la publicité dans les actualités et les documentaires, je vous réponds nettement que cette innovation ne peut que porter préjudice à ces. films, déjà assez maltraités sans cela. Car un grand nombre de documentaires et actualités sont présentés sans goût et. toujours: au petit bonheur. On prend trop peu desoins pour ce genre de films. C'est un tort. Signé : Paul BOY. Directeur de la & Héron-Film 5. Se Lille, le 11 Septembre 1922. En réponse à votre circulaire du 1er Septembre 1922, me demandant mon avis sur les diverses réclames du Cinéma, je trouve que c’est une façon d’ennuyer le public de lui passer devant les yeux des réclames commerciales. Je suis contre toutes..ces réclames. Les clients payent pour des films d'art et non pour des films de publicité. Beaucoup de-mes collègues partagent mon avis: Signé : O. LEFEBVRE. Directeur du Théâtre de l'Union. % Alais, 11 Septembre 1922. 1° Le public qui vient chez nous, vient pour être distrait de ses occupations et de son travail et non pour que l'on lui préconise telle ou telle marque de: macaroni, ceci c’est l'affaire de l'épicier du coin. 2° Le loueur de films qui nous donne de tels sujets, Jui, se fait payer par les maisons faisant de la réclame, et pour comble se fait payer par nous pour les montrer au public!11!