Le Courrier Cinématographique (Sep 1922)

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6 | LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 30 Îls peuvent aussi nous créer un gros ennui avec l'Administration des Domaines et du Timbre, car vous n’ignorez pas que ce genre de travail, réclame par projection fixe ou animée, paye un droit de 10 francs par mois et par mètre carré et que si ce droit n'est pas payé d'avance, après déclaration, on se trouve sous le coup d'une contravention. Avis. Signé : L. LEBORGNE. Directeur du Cinéma-Casino. + Nice, le 12 Septembre 1922. Les films contenant de la publicité commerciale ennuient les spectateurs. Passés dans les entr'actes, et non annoncés dans les programmes, ils peuvent être & digérés, mais dans ce cas les fournisseurs doivent payer l'établissement qui les passe. Comme numéro de programme ils sont à écarter parce que le public paye pour voir des films qui l'amusent et non de la publicité. Signé : G. GLORIA. Directeur de " L'Expert-Cinématographiste ". % Strasbourg, le 12 Septembre 1922. En réponse à votre lettre-cireulaire du 1° courant, j'ai la conviction que la publicité commerciale porte préjudice au prestige de l’art cinématographique et éloigne de l'écran une clientèle nombreuse. Cette conviction m'a été confirmée par l'expérience. Seule, un peu de réclame sur les programmes peut être admise au cinéma. Je vous félicite de l'initiative que vous avez prise de combattre cette fâcheuse tendance. Signé : HAHN, Directeur. æ Rouen, le 8 Septembre 1922. En réponse à votre circulaire du 1° Septembre 1922, je suis entièrement de votre avis. Îlne faut pas abaisser l'art au niveau d’une entreprise de publicité. Le public, en général, n'accepte la publicité qu’en dehors. du spectacle, c'est-à-dire à l'entracte. Signé : E. FALLIEN. Directeur du CinémaThéâtre. % Maubeuge, le 9 Septembre 1922. Je suis entièrement de votre avis, ma clientèle aime particulièrement les films documentaires et d’actualité ; mais faut-il leur laisser leur attrait spécial en évitant d’y mêler des réclames de toutes sortes comme le font certains éditeurs. Signé : Emile FONTAINE. Directeur du Cinéma-Pathé. Roubaix, le 9 Septembre 1922. En réponse à votre circulaire du 1° Septembre, mon avis est que faire de la réclame sur d'écran c’est chasser sa clientèle. 6 à Depuis 45 ans que je fais du spectacle, jé n'ai jamais admis aucune réclame dans mes salles. Signé : Emile DESMETTRE: Directeur du Cinéma-Théâtre-Concert de l'Etoile d'Or. Se Blois, le 10 Septembre 1922. En réponse à votre circulaire du 1°" courant, je suis partisan des films documentaires et regrette que parfois ceux-ci servent de publicité non rétribuée pour les directeurs. Signé : Albert BOULLET. % Versailles, le 11 Septembre 1922. Il est incontestable que votre referendum intéresse la corporation tout entière. Il n’en est pas moins toujours très difficile d'empêcher une firme d'édition de faire des bêtises ! et d'enrayer, en même temps, la passivité des directeurs qui ne tentent jamais rien pour se soustraire aux exigences par trop osées de leurs fournisseurs. Le public est seul juge! S'il ne lui déplaît pas de voir défiler de la réclame amalgamée avec des actualités et des documentaires, nous n'avons qu'à nous incliner devant son mauvais goût! mais devant son goût quand même. : En ce qui me concerne, si, pour la diversité de mes programmes, j'étais amené à louer certains ouvrages édités par la firme en question, je couperais purement et simplement les passages du film ayant trait à la publicité. Chaque chose à sa place. Je n’en reste pas moins un défenseur des idées nouvelles ; et l'écran pour les refléter aux yeux des spectateurs est bien le plus merveilleux miroir que je connaisse. Ainsi, aux entr'actes, les projections de ‘la Publi-Ciné sont, par le côté spirituel du genre, une réelle attraction de haute portée commerciale. Je ne m'en sers pas mais ce n’en est pas moins un fait devant lequel on ne peut que s'incliner. Pour me résumer, les efforts des directeurs doivent toujours tendre vers le constant désir de donner satisfaction au public qui, bien rarement, ne les paie pas de retour. Signé : Henri CHAPELLE. Directeur de Cinémas. + . | Le Creusot, le 8 Septembre 1922. En réponse à votre circulaire du 1° courant demandant mon opinion, je vous dirai que personnellement, je proteste contre cette publicité commerciale faite sur l'écran qui n'a