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si nous n'avons pas satisfaction, nous nous adresserons au public.
À moins que M. Cabanne ne revienne à des sentiments plus justes en s’arrangeant pour passer moitié films français dans ses programmes. Ce serait un geste bien français.
Louis MonriLs.
Que M. Cabanne veuille bien prendre connaissance de la lettre que j'ai reçu et qui concerne sa maison «La Paramount ».
Paris, 13 novembre 1922,
M. Louis Monfils, aux bons soins du Courrier Cinématographique.
Monsieur,
Je viens de lire dans Le Courrrier Cinématographique du 4 novembre courant,votre lettre ouverte à M. Bokanowsky, député de la Seine, rapporteur général du Budget.
Bravo, Monsieur, continuez votre campagne ; encouragez tous les artistes français à serrer les rangs.
Est-il admissible qu'une maison américaine:
comme « Lu Paramount », qui déteste tout ce qui est français, vienne à Nice, comme vous le dites dans votre article, prendre, au Casino Municipalet à la Jetée Promenade, la place des programmes fl'ançais.
Je puis vous affirmer que toutes les sympathies de M. Zukor et de M. Lasky vont aux Allemunds;unexemple : Max Linder, qui est resté en Amérique, trois ans, à faire des films à son compte, a joué trois comédies. Vous avez pu en voir une, Sept Ans de malheur; les deux autres vont sortir prochainement par « L'United Artists ». Ces trois comédies ont été considérées par la Presse du monde entier comme tout à fait supérieures. Max Linder proposa ses films à la « Paramount ».…., ces messieurs refusèérent de les prendre dans leurs théâtres prétextant que les Américains n'aimaient pas les artistes français. Mais quelques jours plus tard, ils passaient une série de films. allemands. Est-ce suffisamment édifiant?
Vous pouvez aussi demander à Tourneur et à Léonce Perret quel est l'accueil fait par la « Paramount » aux malheureux Français qui ont le courage d'aller travailler en Amérique.
Croyez, Monsieur, etc...
Der P. c. c. : Louis MoNrixs.
1Ô LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE
LUNCESSTONS WALES
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