Le Courrier Cinématographique (Dec 1922)

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LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 9 en sont le témoignage irrécusable — et nous nous bornerons, pour aujourd’hui, à donner ce court extrait d’une lettre que nous adresse le célèbre romancier Paul Féval fils, vice-président de la Société des Gens de lettres, dont l'opinion fait autorité. « Comment ne pas faire un rapprochement affligé entre l’histoire de France traitée par les Allemands et l'histoire de nos chemins de fer traitée par le seul Gance. Ce dernier film devrait étre titré Le Dément de l'Égoïsme; d’un bout à l'autre, il est d’une contre-vérité inconcevable et nous devons plaindre les as opérateurs et les malheureux artistes, ces derniers surtout, qui durent servir de pantins au Montéhus du film. Car il n'y a pas à le nier, le film allemand ne nous fera jamais autant de mal, à l'étranger, que le film d'anti-propagande française La Roue véritable pavé de Gance. Ursus Solus, d'après La Fontaine.» Pauz FÉvaL fils. Nous n’analyserons pas dans le détail les 3° et & épisodes qui nous furent présentés jeudi dernier. Nous nous bornerons à signaler que la première partie ne nous apprend rien de nouveau, puisqu'elle est presque uniquement composée de rappels des épisodes précédents — et que Sisif continue ses dangereuses loufoqueries en lançant | sa machine contre un butoir — un petit butoir qui, malgré sa fragilité, ne paraît pas trop ébranlé par le choc — Ia machine non plus, il en sort des fleurs... Dieul que les Américains riront de ces METTEURS-EN-SCÈNE, ÉDITEURS Faites titrer vos films par les ATELIERS FANTASIA TYPOGRAPHIE & DÉCORATION ordonnées par le peintre-graveur LUCIEN BOUCHER TOUTES LES APPLICATIONS DE LA PEINTURE AU CINÉMA EXÉCUTION D'ŒUVRES ORIGINALES ANIMÉES — 22 t— PIERRE «M ATRAS, Directeur PARIS=13, 15 RUE PIAT, PARIS (22) TÉL. ROQUETTE : 22-68. Oh! Phyllis! «“ Jupiter ” Comédie. fantaisies ferroviaires, dont, heureusement pour eux, la mentalité leur échappera complètement, si le film passe sur leurs écrans ! Nous voyons aussi le jeune luthier transporter sa fabrique de violons dans les neiges, nous voyons... Zut, nous en voyons trop , d'invraisemblances pénibles, d’élucubrations maladives, morbides, malsaines... M. Abel Gance, nous le répétons, s’est, avec La Roue, lourdement trompé. Etnous sommes certains que le public, à qui l'on servira ce vaste délayage par tranches bimensuelle — (pourquoi ?) — sera de notre avis et je manifestera à sa façon, surtout dans les salles fréquentées par les travailleurs des chemins de fer, si outrageusement traités, déformés, caricaturèés et qui sont, ne l’oublions pas, plus de 700.000 en France. Trois ans pour faire ce film... Trois millions, dit-on, de dépensés…. Scénario enfantin à quatre personnages, pas ou si peu de figuration et de décors, pas de costumes. . Les méditations de M. Gance coûtent cher à Pathé-Consortium-Cinéma... Qu'en pensez-vous, \ metteurs en scène français, réalisateurs de talent, qui cherchez, sans toujours les trouver, les 100 ou 200,000 francs qui vous permettraient de créer un beau film ? Hé Rel L’'AIGUILLEUR DE SERVICE. “x N.-B. — Nous savons que cette critique d’une œuvre devant laquelle, avant même qu'ils la connussent, un quarteron de ramasseurs de miettes et de lignes de publicité s’agenouillaient et criaient au miracle, nous vaudra quelques 80lides inimitiés. Nous passons outre, certains d'être ici le reflet de l'opinion de l'immense majorité, certains de faire œuvre de bons et francs critiques cinégraphiques, certains de rendre au véritable film français, au film sain, normal, équilibré, qui nous émeut, que nous aimons, mais que de pareilles expériences finiront par tuer, un signalé service.