We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.
Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.
13! Année N° 9 DU © O0 00000
OLO O OC 0 0
Le Numéro : 1 fr. 50; par poste: 1 fr, 65
CINÉMATOGRAPHIQUE
ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT
ABONNEMENTS : U FRANCE Nan. UE 25 fr. U ÉTRANGER nan. . . ‘
Directeur CH. LE FRAPER
Rédaction et Administration :
50 tr.|28, Boulevard Saint-Denis, PARIS (X°)
TELEPHONE Direction : NORD 56-33
Les Directeurs de Cinémas parlent...
L'ACCORD FANTOME
par M. Maurice BRIMBAL, Directeur de l’Apollo, de Châteauroux.
Dans un des plus récents numéros d’un corporatif, assaisonnant d'injures retentissantes le Syndicat National, un journaliste, son rédacteur en chef, déclare l'accord fait sur la question des taxes, I] fait réaliser cet accord par trois éléments ont l'un ne représente qu'une infime partie de l'Exploitation Française et précisément celle dont es intérêts n’ont rien à voir avec la petite et la Moyenne, c'est-à-dire les plus touchées et les plus Menacées.
En effet, le Syndicat Français composé presJu'uniquement de propriétaires de Palaces, de Sérants de Sociétés traînant à sa remorque quelQues aveugles, soutenu par des capitaux énormes
es sociétés anonymes mi-éditrices, mi-exploitantes des susdits palaces, ne peut avoir la prétention de faire la loi aux 2.500 à 3.000 salles de
rance..
Nous ne lui reconnaissons ni cette prétention, Ni la qualité de parler en notre nom. Les deux Autres éléments de l'accord sont de nature paraSltaire, donc peu qualifiés pour parler au nom de l'exploitation, dont ils vivent, seule intéressée
ans l'affaire des taxes. Leur droit, leur devoir à eux sont de nous faire du bon film que nous puisSions programmer, et s'ils le font, nous n’aurons Plus de raison de chercher ailleurs ce que nous aurons chez nous. Tout est là.
Ce journaliste vante la simplicité de l'accord pour lequel il a la tendresse d’un père ; c'est en effet tellement simple que tous les profanes s’y laisseront prendre ; mais pour les initiés, pour ceux qui voient venir les choses de loin, c'est tout ce qu’il y a de plus machiavélique. Grâce à cet accord (s’il nous arrivait le malheur qu’il soit accepté par le Sénat) nous verrions le navet sortir de terre et des stocks, débaptisé, maquillé, et le prix de la botte en serait tel que toutes les détaxes passeraient dans les caisses de l'Edition sans profit pour le film français. Le Sénat ne se laissera pas prendre à cette manœuvre de protectionnisme douteux.
Le Syndicat National qui seul soutient les véritables intérêts de la petite et de la moyenne exploitation, ne se prête pas à ces mortelles combinaisons et il a raison.
Ce qu'il y a de remarquable dans l’article violent dont il s’agit c’est l'ignorance ou la mauvaise foi (au choix du lecteur).
Selon cet article le Syndicat National renie son œuvre parce qu'il ne veut pas faire le jeu de la grosse exploitation et de l'édition. Nous, petits et moyens exploitants de province, ne pouvons que l'en féliciter. Si nous nous rallions provisoirement à l'amendement Barthe, c'est parce que nous estimons qu’il nous apporte tout de même quelque