Le Courrier Cinématographique (Mar 1923)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

13 Annéé « N° 10 LEE LELLELLELLELLET LEE Le Courrier MU O0 O O 0.0 CINÉMATOGRAPHIQUE 00:00"; 0 ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT ABONNEMENTS : U FRANCE Mn 0e NL Sr U ÉTRANGER n an cJ . . Directeur CH. LE FRAPER TELEPHONE Rédaction et Administration : 50 tr.28, Boulevard Saint-Denis, PARIS (X°) Direction : NORD 56-33 Un peu de calme par Charles Le FRAPER On échange bien des horions depuis quelques Semaines à propos de ce fameux pourcentage ambionné des uns et honni des autres, suivant qu’ils sont Placés d’un côté ou de l’autre de la barricade. Est-ce Téellement de bonne politique ? Est-il nécessaire de s' injurier parce qu'on a des intérêts différents ? Singuère manière de plaider une cause pour des gens de Onne compagnie ! Eh quoi! un grandnombre de directeurs de petits et de Moyens cinémas se déclarent satisfaits de l’amendement Barthe. Peut-on réellement leur en tenir rigueur ? Ne Sont-ils pas les mieux qualifiés pour apprécier la valeur des améliorations que cet amendement leur apporte ? Les autres, les directeurs des grands Palaces qui APpartiennent à de puissantes sociétés anonymes ou sont affliés à de grandes firmes parisiennes, d'édition ou de OCation, veulent obtenir des avantages complémenaires dont ils auront le premier bénéfice. Ils demandent au Sénat de les leur donner et de consolider, en Même temps, la situation du film français en augmenant la détaxe des établissements qui en passeront un Pourcentage d’au moins 25 0/0. N'est-ce pas également leur droit strict de chercher à améliorer leur Situation financière, fut-elle excellente, et à galvaniser l’édition française par une commandite gouvernementale, purement morale, mais qui peut devenir effective ? À quoi riment donc toutes ces discussions passionnées entre syndicats et ces polémiques qui semblent depuis quelques jours sortir des limites de la bienséance la plus élémentaire ? La toute dernière réunion des représentants de notre Industrie au Sénat ne fut pas plus cordiale. Des paroles regrettables y furent prononcées et des compte-rendus détaillés plus regrettables encore ont été publiés. Il serait temps d’en finir et de passer à un autre genre d'exercices si nous ne voulons pas achever de ridiculiser notre profession déjà passablement disqualifiée. Il est pourtant très simple de s'expliquer : Le Syndicat National qui prétend, à tort ou à raison, représenter la petite et la moyenne exploitations, possède, affirme-t-il, plus de mille bulletins individuels de directeurs de cinémas. Ces Messieurs se contentent, faute de mieux, des détaxes votées par la Chambre. Ils protestent contre l'obligation de passer 25 9/0 de films français pour bénéficier d’une détaxe plus forte. Nos collègues estiment que l’extension demandée au Sénat, à propos du film français, les met, si elle est votée, dans