We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.
Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.
LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 7
Les Bons Moyens
FENTE
Nous lisons, dans La Cinématographie fran(aise, cet intéressant article de M. L. Haudos, député, Président de la Commission des Douanes, à la Chambre des Députés.
Il est indiscutable que l’industrie cinématograPhique, en France, est, à l’heure actuelle, dans Une situation difficile et même critique.
Avant la guerre, elle était prospère et occupait Une place prépondérante parmi les industries Similaires étrangères. Maintenant, elle est dans Un marasme profond, et son relèvement est sinSulièrement ralenti par les erreurs et peut-être les fautes que commettent les représentants de Certaines branches de cette industrie.
Les causes de cette situation sont nombreuses tt Complexes. La guerre et ses effets, ici comme dans beaucoup d’antres compartiments de la production nationale, est à la base de toutes les diffiCultés.
Mais, tandis que beaucoup d’autres industries Sont parvenues à les surmonter, c'est-à-dire à se léconstituer et à s’équiper pour la lutte, il ne Semble pas que l'industrie cinématographique ait Su obtenir des résultats identiques. Peut-être le temps lui a-t-il manqué ?
À mon humble avis, ce n’est pas la vraie raison Pour laquelle « elle ne repart pas ».
En apparence, l’industrie cinématographique, €n France, est organisée. Mais, en apparence seulement. I1 y a bien une Chambre Syndicale. Elle $St composée de groupements divers ; les éditeurs et les loueurs, ies imprimeurs de films, les metteurs en scène, les exploitants. les constructeurs q appareils, les directeurs de journaux cinématoSraphiques, les fabricants de films vierges, dont
les intérêts sont contradictoires. Ils n’ont pas su les concilier, parce qu'ils ne l'ont pas sincèrement voulu. |
Il y a longtemps déjà qu'appelé à présider un banquet où tous les intérêts se trouvaient représentés (c'était, je crois, en 1920), et, après avoir entendu les doléances discordantes de chacun, je me suis permis de donner ce conseil : « Mettezvous d'accord, et soyez unis. « Je dois à la vérité de reconnaître que mon conseil n’a pas été suivi, peut-être parce qu'il a été reconnu mauvais par les intéressés.
Je n’en persiste pas moins à penser qu'il n’y a pas de relèvement possible de l’industrie cinématographique, s’il n'y a pas une solidarité étroite entre tous les éléments qui la constituent, laquelle solidarité comporte, évidemment, des sacrifices réciproques, mais non pas ruineux.
Mais voilà, précisément, où est la difficulté.
Si chacun n'était pas obligé de consentir des sacrifices, tout irait à merveille. Nous sommes loin de compte.
En fait, il y a une lutte fratricide entre les éditeurs, les loueurs, les imprimeurs de films et les exploitants d’une part, et les auteurs de films français d'autre part.
Je ne veux pas sembler prendre parti, mais je suis bien obligé de constater que c’est la lutte entre les consommateurs et les commerçants, que
‘sont les premiers, et les producteurs que sont les
seconds. Nouvelle édition d’un conflit connu.
Et je ne puis pas ne pas remarquer que les auteurs de films français représentent les intérêts d'une main-d'œuvre qui se chiffre par 30.000 personnes au moins, alors que les autres ne peuvent aligner qu’un nombre beaucoup plus modeste de collaborateurs.
Pratiquement, la situation se traduit ainsi :
Depuis l'établissement du droit ad valorem de
|
LA NOUVELLE LAMPE A ARC À MIROIR PARABOLIQUE
des Établissements ROBERT JULIAT
24, rue de Trévise, PARIS (IX°) EST IMBATTABLE COMME PRIX et COMME RENDEMENT
NOMBREUSES RÉFÉRENCES
DÉMONSTRATIONS et ESSAIS SUR DEMANDE
a —————————_—_—_——