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8 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
Examinons l’idée qui préside à l'établissement de ces tarifs, c'est que le public ne prend aucun intérêt à la publicité, qu’il l’évite, qu’elle est un fardeau pour le journal et le déshonore presque. On peut l’admettre encore quand elle est reléguée dans le lazaret de la sixième page; il est facile de n’y pas pénétrer et de lire son journal sans être incommodé ; maïs si elle veut s'imposer à l’attention, comme le journal, en tolérant son intrusion, souille ses pages et mécontente ses lecteurs, il faut qu’elle paie cher. J'exagère à dessein, maïs le fond est bien cela.
En présence de cette situation, une entreprise s’imposait et les journaux anglais et américains se sont résolument appliqués à rendre la publicité plus intéressante, plus agréable au public, et par suite, moins gênante. C'était la solution avantageuse pour tous du problème. Il est certainenent ennuyeux de tomber au milieu de sa lecture sur un affreux cliché ; pourquoi au lieu de rêver aux moyens de supprimer le cliché, dont on a besoin, ne pas le rendre moins laid ? Au lieu de reléguer la publicité à la fin, les journaux anglais s'efforcent de la «disposer » autour du texte qu’elle encadre en quelque sorte. Au lieu d’entasser pêlemêle les clichés de manière qu’ils hurlent d’être
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rapprochés et se tuent les uns les autres, on les groupe et on s'efforce de les bien présenter. Au besoin, on les raccorde par des arrangements, le journal travaille pour la mise en pages de 54 publicité comme pour celle de sa rédaction et 0% se demande, en réalité, comment il peut en être autrement, la routine est la seule explication: Avant tout, on s'efforce de trouver des pages € tières de publicité, soit collective, soit individuelle. On affectionne la forme de publicité pa” articles documentaires qui renferment une part d’information intéresssnte et qui se lisent avec autant d'intérêt que bien des articles de rédaction: Enfin, autant que possible, on classe la publi: cité, ce qui fait que le public, trouvant facilement les renseignements utiles, la parcourt avec inté rêt. Comme elle est lue, elle est abondante et bon marché etles annonces jouent dans la vie anglaise, américaine ou allemande, un rôle très utile. Quelques journaux français, je me plais à le reconnaître, sont entrés dans cette voie. Tous devront les suivre, ou périr. Le public, les annof ceurs et la Presse ne peuvent que se réjouir de cette évolution nécessaire qui s'opère lentement sous nos yeux. Au lieu de reléguer la « pestiférée? on va la guérir et la rendre de bonne compagnie
(A suivre).
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Æ LE COURRIER DES ARTISTES €
Le Courrier n'écoute jamais rien d’une oreille distraite et ne reste sourd à nulle prière amie. Mais elles sont nombreuses les suggestions qui chaque matin lui viennent, les confidences que chaque jour | reçoit, si nombreuses qu'il lui faut prier aujourd’hui la foule de ses amis d'aider un peu sa mémoire et de
formuler ici leurs désirs, par écrit
Chaque semaine, en ces temps difficiles, des Artistes de talent viennent au Courrier se renseigner SU! les besoins des « Metteur en scène ». Ceux-ci de leur côté, constituant des « Distributions » s’enquièrent quelque fois, trop rarement cependant des Artistes disponibles.
Ici même, sous la rubrique : « Le Courrier des Artistes », nos colonnes, désormais, leur seront OÙ vertes. Dans l’une, nos metteurs en scène diront les rôles à remplir et pour lesquels ils cherchent des titulaires ; dans l’autre, nos vedettes leur feront connaître à quelle date elles sont libres de tou° engagements et peuvent se donner à une tâche nouvelle.
Le Courrier, en créant cette rubrique, a conscience de rendre aux « Artistes » et aux « Metteurs en scène » un signalé service. Il a la vive joie de se montrer, une fois de plus, leur sincère et fidèle ami et JE engage à ne pas hésiter à lui demander un Concours qu'il leur prête bénévolement et sans faire appel
jeur bourse.
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