Le Courrier Cinématographique (Jun 1923)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 49 ét ce film extrêmement intéressant se termine d’une façon Charmante. Ce n'est pas la conclusion de certains films AMéricains, — le film est rempli de jolies trouvailles. Et les SPectateurs verront avec grand plaisir La Revanche de arrison. Film très public. Mise en scène et interprétation parfaite. Présentation du Mercredi 30 mai Pathé-Consortium-Cinéma Les Rédeurs de l'Air. Grand film en 10 épisodes, interprété par June Caprice et --B. Seity. 5° épisode : La Pluie de Feu, 550 mètres. 6e épisode : L'Attaque du Gratte Ciel, 550 mètres. L'action se continue. Extrémement variée, beaucoup de Coups de revolyer, des acrobaties vertigineuses. La pluie de EU nous émeut et L'Attaque du Gratte Ciel est angoissante. Serial qui plaira aux amateurs d'émotions fortes. Salon de beauté. Scène comique avec Eddie Boland, 320 mètres. A père veut acheter à son fils une quincaillerie, par suite âVentures extraordinaires, la quincaillerie est remplacée Par un institut de beauté. Sur ce thème est brodée une hisoire amusante que Eddie Boland conduit avec un entrain Endiablé. Film public. Scénario parfois amusant. Interprétation très aie, Un Bon Petit Diable (film français). Conte en 4 parties. Adapté de l'Œuvre de la comtesse de peur Mise en scène de René Le Prince, métrage 1.350 mères, Enfin un film écrit et réalisé pour la jeunesse. Combien il NOUS en faudrait, de cette formule pour faire partie des proS'ammes réservés aux enfants. Quand comprendra-t-on que tous les romans d'amour ne SOnt pas ce qu'il faut pour les jeunes spectateurs. Ce bon Petit diable est délicieux à regarder. Le film a été exécuté Avec soin. L'interprétation en est remarquable. Il convient £ citer d'abord Mme Bérangère qui a campé une Mère Mac’ Ch en tous points remarquable. D'ailleurs, Mme Bérangère est Comme pour ses rôles de composition et son interprétaMon de la Chouette dans Les Mystères de Paris reste présente 4 là mémoire de tous. Ensemble excellent avec Mmes Jane Heïlbling, Erickson ; MM. Modos, Cohen, Charles Lamy, etc. Film très public. Interprétation parfaite. Mise en scène Tés soignée. Ensemble très bon. Film Albatros Le Byasier Ardent. ne très belle production, mise en scène et interprétée par € &rand artiste Mosjoukine, avec MM. Koline, Bardon ; me Lissenko. n article spécial étant consacré à ce film, je tiens à dire pendant mon admiration pour cette œuvre magistrale FOnçue avec des idées absolument neuves et interprétée d'une açon remarquable par une pleïade d'artistes de très grand talent. Les photos, les éclairages sont de toutes beautés. Ce film qui va passer en exclusivité à Marivaux ralliera tous les suffrages. LL Li, 2 Présentation du Jeudi 31 mai 1933 Films Paramount Pour faire fortune (film américain). Comédie, 1.500 mètres. Un film intéressant où sont agitées de graves questions financières. C'est l’histoire d’une fausse émission qui, lancée par une bande d’aigrefins engloutit toutes les économies d’un pays, L'action est bien menée et l'intérêt reste très soutenu jusqu'à la fin du film. Film pour le public. Mise en scène et interprétation bonne. Ensemble très satisfaisant. -.— Le Prix du Sang (film américain), Un grand roman d’aventures, interprété par William S. Hart, 1.675 mètres. William:S. Hart, ne se raconte pas. Il faut le voir. Son jeu est sobre, son moindre regard est expressif. C'est un grand artiste extrêmement sympathique et fort aimé du public. Il a de la décision et une assurance qui plaît à tous. Le Prix du Sang est un excellent film que le public verra avec grand plaisir. Ensemble excellent. Photos parfaites. DES ANGLES. —_—_——————ZZ ne, SSSSUSRRUSROSSSSCUTSSSSSCSSSDEONSSLSTOUSULSULTLUSLLCLEOLSLOLCSLL" VOSCARTESOS —————_————————————_—_————————— — PENSÉES ES sep Le Cinéma, ce n’est pas la « vie telle qu’elle est » : c’est la « vie telle qu’elle pourrait être. » Nuance. Entendu, dans la rue, cette parole : — « C’est mon intérêt.» Lu, sur l’écran, cette phrase : — « C’est mon devoir. » LORS Le Cinéma, art muet, art silencieux, exprime l’inexprimable, traduit l’intraduisible. Le mutisme, c’est l'éloquence de l'âme ; le silence, c’est la sérénité de la nature. Le film aura, un jour, la parole : il sera plus grand mais moins profond. .— Allégorie du Cinéma que je voudrais immuable : Le Penseur, de Rodin. Er Simple rappel à l'usage des critiques. «Il y a une limite infranchissable qui sépare la réalité selon l’art de la réalité selon la nature. La vérité de l’art ne saurait jamais être, ainsi que l’ont dit plusieurs, la réalité absolue. L'art ne peut donner la chose même. » Signé : Hugo, préface de « Cromwell. » GEORGES Vrac.