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LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 19
Fusion ass
Ciné-Journal n’est plus. Ainsi que nous l'avons annoncé la semaine dernière il a fusionné avec Le Journal du Film. Voici d’ailleurs comment
eorges Dureau explique cet événement dans Son premier article du Ciné-Journal-Journal du
ilm réunis que nous reproduisons in-extenso :
Deux mots de Préface
Les lecteurs de Ciné-Journal n’apprendront Pas sans quelque surprise la fusion du plus vieux Corporatif cinématographique avec son plus jeune Confrère Le Journal du Film.
Depuis dix-sept années la petite feuille verte APportait chaque semaine à ses abonnés les inforMations qu’ils attendaient et les guidait avec modestie dans le choix difficile des programmes, on ne me refusera pas, j'imagine, que venu le preMier dans la presse professionnelle, je sus touJours me défendre des campagnes personnelles et des critiques partiales. Simplement soucieux des Mtérêts généraux de la cinématographie, j'ai l’intime satisfaction d’avoir fait œuvre saine et loyale et prêté mon concours de joûrnaliste à tous les efforts qui permettront au cinéma de briser peu à Peu sa gangue originelle. J'ose espérer que ma régulière collaboration n'aura pas été inutile à
Avenir incertain et je rends hommage — en les Quittant —_ aux bons ouvriers qui m’'aidèrent dans Ma tâche aux cours de ces dernières années.
Mais la nécessité de n’être point seul dans le Combat incessant que doivent mener les cinémaOgraphistes, m'a conduit à joindre mes travaux À Ceux de mes confrères. Ennemi de la dispersion dans 1a marche offensive Le Ciné-Journal a donc Usionné avec Le Journal du Film : cette incorPoration indique le sens de l'unité.
. L'évolution de la Cinématographie nous appelle À nous renouveler sans amertume et j'ai le sen
DBJECTIFS
Adr, tél. : HERMAGIS-PARIS
29, RUE DU. LOUVRE, PARIS
timent très net que la presse de l'écran s’adaptera dans peu de temps à des besoins nouveaux.
Je ne veux, au seuil de cette nouvelle carrière, que m'appliquer au progrès nécessaire. Les lecteurs de notre nouveau journal me trouveront toujours dans les rangs de la bonne bataille et ma signature restera dans ces colonnes au service des cinématographistes en mal de libération.
La conscience de mon passé — déjà loug — peut les rassurer : je demeure présent dans la tranchée où se joue la partie de notre industrie merveilleuse. Merci à ceux qui me font confiance. Et maintenant au travail !
GEORGES D'UREAU.
P.-S. — Les abonnés du Ciné-Journal recevront à partir d'aujourd'hui Le Ciné-Journal et Le Jour nal du Film fusionnés, jusqu’à l'expiration de leur abonnement. G. D.
* Ca
Le Journal du Film est heureux de saluer ici Georges Dureau — le pionnier de la presse corporative qu’un passé déjà long de travail, de probité et d'honneur a rendu sympathique à tout le monde.
La collaboration de Georges Dureau nous est des plus précieuses, ses amis, ses opinions ont toujours fait autorité ; il apporte donc à notre organe transformé une force nouvelle qui restera à la disposition de MM. les Directeurs de Cinémas et de tous les bons ouvriers du Film.
Georges Dureau fondateur de Ciné-Journal a compris que dans les circonstances difficiles où se trouve notre industrie, on ne pourrait faire œuvre utile qu’en se serrant les coudes.
Georges Dureau est venu à nous et nous ne saurions trop l’en remercier.
Avec lui nous sommes sûrs de faire du bon travail pour la défense de la prospérité de l’industrie cinématographique en France.
Le Journal du Film.
NERMAGI
Téléph. : GUTENBERG, 41-98