Le Courrier Cinématographique (Jun 1923)

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16 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE Le même actionnaire. — Alors je ne m'explique pas le cours des actions. M. Charbonnel.— Nous n’avons rien à voir dansle cours des actions ; il y a des gens qui en achètent, d’autres qui en vendent, cela est indépendant de nous. Un actionnaire. — Je voudrais demander à Monsieur le Commissaire aux Comptes une précision sur cette phrase de son rapport, relative uux « négatifs et positifs en exploitation et non amortis ». M. Charbonnel. — I] s’agit là de films que la Société a commencé à exploiter dans le courant de décembre 1922; pratiquement, aucune recette n’a donc été faite en 1922. Cependant, compte tenu des recettes sur ces films au cours des trois premiers mois de 1923, ces films ont été, au 31 décembre, totalement amortis, moins les recettes des trois premiers mois de 1923. Aujourd'hui que le premier trimestre est achevé, ces films sont complètement amortis. M. le Président. — Vous comprenez qu'un film qui sort en décembre ne peut être amorti en décembre. Un actionnaire. — Pourquoi les actions de PathéConsortium ne sont-elles pas cotées en Bourse, mais seulement en banque ? M. le Président. — Nous pouvons demander la cotation, mais il faut pour l'obtenir un certain temps d’existence. M. Charbonnel. — Etant donné le dividende distribué l’année dernière, et que vous, actionnaires ici présents, considéraient comme exagéré... Un actionnaire. — Pourquoi ne vous y êtes-vous pas opposés ? M. Charbonnel. — Nous n’y étions pas. Remarquez d’ailleurs que tout à l’heure on nous a fait le reproche d’avoir exclu M. Charles Pathé. Or, ce reproche a été adressé par des actionnaires qui ont approuvé cette exclusion à des administrateurs qui, dès qu’ils sont entrés dans la Société, se sont élevés contre elle. Vous avouerez que le problème était quelque peu renversé, et que c'est nous qui pourrions vous reprocher d'avoir révoqué M. Pathé. Nous sommes dans cette affaire des nouveaux venus, et nous sommes des hommes de bonne volonté. Nous vou Que devient donc le Concours de Scénarios de Pathé Consortium dont les résultats devaient | être proclamés en abril ??? COMPTOIR du CINÉMATOGRAPHE Téléphone : ARCHIVES 24-79 Maison EH. BLÉRIOT Gaston LARDILLIER, Successeur 187, rue du Temple PARIS MATÉRIEL CINÉMA NEUF ET OCCASION VENTE — ACHAT — ÉCHANGE Charbons pour lampes à arc“ CONRADTY”, les meilleurs, les plus réputés Groupes Electrogènes ‘ ASTER” Vente, Achat, Échange et Location de Films lons réparer les erreurs du passé. À vous de dire si VOUS voulez nous y aider. Un actionnaire. — Eh bien, aidez-nous à faire la juf’ tice en supprimant le privilège des actions A. M. Charbonnel. — Ce que je puis vous dire, c'est que pour modifier les statuts sur ce point, il faut l’ unanimité des actions A. Le jour où vous pourrez l'obtenir, VOUS l’apporterez. (Cris, bruits prolongés). Plusieurs actionnaires. — Le voilà le traquenard. M. Charbonnel. — Dans une société anonyme, LOTS qu'on veut modifier l'essence même des statuts eb les droits des actions, il fautl’unanimité. Vous devriez savoir cela avant de souscrire. Les actionnaires. — On nous a fait souscrire, Sa1 nous communiquer les statuts. M. Charbonnel. — C’est possible, mais alors nous n'y étions pas. Un actionnaire. — Alors, je m'étonne que vous fassie7 D du Conseil d'administration, car nous, qui sommes là depuis le début, nous ne sommes pas à même de vérifier quoi que ce soit. M. Charbonnel. — C’est vous qui nommez vos admi nistrateurs. Le même actionnaire. — Il a été envoyé par la Banque Industrielle de Paris une circulaire signée de M. Denis Ricaud, disant que les privilèges des actions À n 'exis” taient plus, et que toutes les actions B étaient à égalité de droits. M. Charbonnel. — Vous nous parlez de faits qui sont antérieurs d'une année à notre entrée dans la Société: Que voulez-vous que nous vous répondions ? Un actionnaire. — Croyez-vous que légalement ce pri vilègesoit admissible ? C’est une question qui pourrait S® poser ailleurs. M. Charbonnel. — Si c'était illégal, cela ne pourrait pas exister, Le même actionnaire. — Le Parlement s'occupe de cette question. Comment se fait-il que M. Gounouilhou n’y ait pas pris position dans cette affaire. RemarqueZ qu’en posant ma question, je n’ui aucune espèce de partipris contre les actions A. Peut-être ont-eiles changé de