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LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 17
Mains ; peut-être sont-elles en possession de gens auxQuels nous ferions confiance. Mais nous n'en savons rien.
Un actionnaire. — Messieurs, il est bien tard pour Prendre la parole dans une assemblée comme celle-ci. Néanmoins les débats qui se sont déroulés devant nous Me suggèrent qu'il est absolument indispensable de résuMer la question et d’en terminer comme on doit en terMiner.
Je suis arrivé ici avec des préventions qui subsistent Complètement contre la façon de travailler de PathéConsortium-Cinéma. Je suis actionnaire, et je suis dans Une certaine mesure participant dans les opérations de Pathé-Consortium, puisque je suis producteur de films. J'ai donc été mieux que personne à même de constater les fautes, les erreurs, les imperfections nombreuses qui Sautent aux yeux dès que l’on est en rapport avec PathéConsortium pour des opérations cinématographiques.}
Il y a deux buts à votre Société. L'un est la fabrication et l'autre la location et la vente des films. ER bien, je dois vous dire qu’aussi bien pour la fabrication que pour la location et la vente, il y a, dans vos façons d'agir, de brocéder.,, des erreurs qui sont absolument déconcertantes. (A pplaudissements).
Il serait donc trop long, à l'heure où nous sommes, de Vous exposer pourquoi elles sont déconcertantes ; je le ferai en une autre occasion, si VOuS le croyez nécessaire. Mais ce qui me paraît résulter des débats auxquels nous Venons d'assister, c’est que nous sommes en face d’un Conseil d'administration qui n’est pas le Conseil d’adMinistration d'hier et qui répudie les façons d'agir de l’ancien Conseil, qui étaient absolument répréhensibles êt défectueuses. J'ai été frappé de ce que nous a dit tout à l'heure M. Charles Pathé. Je considère que M. Charles Pathé est un des hommes les plus directement intéressés, puisqu'il représente Pathé-Cinéma à la prosDérité de Pathé-Consortium. J'ai été également très frappé de ce que nous a dit tout à l'heure un des administrateurs actuels, M. Charbonnel, qui nous a dit : je n'étais pas là hier ; je ne puis pas Vous répondre sur les fautes et les errements d'hier.
Par conséquent, à l'heure actuelle, nous.nous trouvons, en somme, devant un Conseil d'administration nouveau: Un actionnaire a fait très justement observer tout à l'heure que ce Conseil était démesurément enflé, par le
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nombre de ses membres. À quoi faut-il attribuer cela ? C'est, à mon sens, qu'il y à dans ce Conseil les éléments d'hier et les éléments d'aujourd'hui. Eh bien, si le Conseil d'aujourd'hui répudie les erreurs d'hier, s’il s'engage à travailler pour demain dans la voie etavec les méthodes qu’il vient d'adopter, je suis de ceux qui, comme tout à l'heure M. Pathé feront confiance à ce Conseil d'administration.
I1 restera comme question irritante, eb justement irritante, celle des actions À et des actions B. Mais là, on nous l’a dit, vous êtes devant un fait accompli. Que faut-il pour supprimer les actions A ? Il faut l'unanimité. Véritablement cela me semble un peu dérisoire. Néanmoins c'est là un fait contre lequel vous ne pouvez pas protester, puisque, pour élever une protestation, un honorable actionnaire vous proposait de recourir au Parlement. Dans la vie, Messieurs, il faut savoir être philosophe et il faut vivre avec ce qu'on ne peut pas empêcher. (C'est une philosophie de millionnaire). Puisque cette questicn des actions A et des actions B est l'œuvre du Conseil d’administration d’hier, n’en rendons pas responsable le Conseil d'administration d'aujourd'hui, qui nous rapporte des preuves de sa bonne volonté.
Dans ces conditions, Messieurs, je vous propose de faire ce qu'a fait tout à l'heure M. Charles Pathé, qui est, je le répète, l’homme le plus directement intéressé à la prospérité de cette Société, et à approuver le Conseil d'administration parce qu'il n'y a pas moyen de faire autrement. (!!!).
Un autre actionnaire. — L'honorable actionnaire qui vient de parler a terminé par un mot charmant, en disant qu'il fallait approuver le Conseil parce qu'il n'y a pas moyen de faire autrement. En tous cas, cela n'exclut pas la question que j'ai posée, concernant la nomination d’une commission de contrôle, et je crois que ces Messieurs n’ont aucune raison de s’y opposer.
M. le Président (qui n'y tient pas du tout). — Personne ne demandant plus la parole au sujet des comptes, je vous donne lecture de la première résolution.
Première Résolution
L'Assemblée générale, après avoir entendu la lecture du rapport du Conseil d'administration sur l'exercice