Le Courrier Cinématographique (Jun 1923)

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_42 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE La Scène des Pleureuses de son frère. Pasquale, esprit moderne qui a renoncé à la vendetta refuse cependant son consentement et Pietralba s'expatrie en Amérique. André d’Orsini frère de Paola s'était fixé à Paris chez son oncle maternel M. di Rocco-Bella, diplomate. Paola et son père accompagné de Francesca viennent à Paris et André apprenant l’idylle brisée de sa sœur, apprend à son père que Pietralba lui a sauvé la vie, au front, rachetant ainsi la vendetta passée. Lors d'une réception André Orsini charge un jeune attaché américain de faire rechercher Pie _tralba parti on sait où dans le Far-West. Quelques mois plus tard Pietralba et André d’Orsini arrivent ensembleen Corse, par l’hydravion. Durant leurs fiançailles, les jeunes gens visitent les sites à dos de mules ; c'est l’occasion pour les réalisateurs de nous montrer les plus beaux sites : le golfe de Porto, la baïe du silence, calanques, la scala Santa-Regina et le repaire des bandits Bellacoscia dont Pietralba fait revivre l’histoire. Mais voici que Pietralba qui touchait au bonheur tombe victime de la vendetta qu’a poursuivie Francesca sœur de Félix. L’atavisme l’a dominée et obéissant à l’appel du mort, elle a fait tirer sur Pietralba un simple d'esprit, Antonio, lui faisant croire à la présence d’un sanglier. Pietralba ne donne plus signe de vie, et déjà, tandis que Paola s'effondre sur son corps, les pleureuses l'entourent selon la coutume. Cette scène tragique qui nous montre la Corse d'autrefois, qui s'est perpétuée depuis l'antiquité dans l’immobilité de certains rites a été splendidement réalisée; c’est une page magnifique et profondément émouvante. Cependant Pietralba frappé seulement deléthargie, est sauvé et Paola et lui, qui pardonnent à Francesca, sont heureux. » Ce film dont le scénario, comme vous voyez est bien construit et d'un tout spécial intérêt à été tourné par des artistes Corses pour la plupart Mme de Villanova, comtesse del Turco, Deslys, Silvio de Pedrelli (qui fut Tristan) Domenico, Rusticoni, Carlotti, Macclimi, seul M. René Mau