Le Courrier Cinématographique (Jul 1923)

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13: rer oi N° 27 0:0'000°0°5 0 Le Numéro : 1 fr. 50: par poste : À fr. 65 CINÉMATOGRAPHIQUE D:0. 0:00 0 D ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT ABONNEMENTS : Directeur CH. LE FRAPER | + FRANCE TELEPHONE DAT ARE EEE LTD fr : ÉTRANGER hr eee re Direction : NORD 56-33 Un an. A Ur ot 50 tr.| 28, Boulevard Saint-Denis, PARIS (X°) LA DÉCISION par Charles Le FRAPER La décision est donc prise. En dépit de toutes les obstructions plus ou moins intéressées, en dépit de l'opposition systématique de la Commission des Finances du Sénat, qui n’y comprenait goutte, l’amendement Barthe, disjoint par le Sénat de la loi des Finances, dans sa séance du 25 juin, renvoyé à la Commission des Douanes, puis réincorporé par la Chambre, a été voté. L'exploitation bénéficiera donc d’une légère détaxe Sans avoir la moindre obligation. C’est un premier pas de fait. Il faut espérer que nous n’en resterons pas là el que nous obtiendrons d’autres améliorations qui nous permettront d'envisager l’avenir avec un peu plus de sérénité. N'empêche que cette discussion nous a permis de Compler nos amis et en même temps d’identifier les maladroits ou les canailles qui sèment à plaisir la confusion au milieu de nous. Parmi nos amis, citons le nom de M. Charpentier, Sénateur, qui nous a brillamment défendus, au Sénat, lors de la séance du 25 juin. C’est certainement à son intervention énergique et éclairée que nous devons le succès. D'ailleurs, nous publierons la semaine Prochaine, à titre documentaire, une partie de la discussion. Nos lecteurs pourront se rendre compte de quelle manière M. Charpentier est intervenu. «ais nos défenseurs n’ont pas eu la tâche aisée. Nous vivons dans l’incohérence absolue. Chacun tire à soi la couverture sans se soucier du voisin et le désaccord persiste dans notre industrie sans qu’il soit possible d’y remédier. C’est miracle d’avoir obtenu la détaxe après tant et tant de controverses et de fausses manœuvres. Ce n’est pourtant pas fini. La bataille continue vers un autre objectif. Cette fois il semble au bénéfice très net d'une seule et unique firme, au détriment de toutes les autres sous couleur de résoudre la fameuse crise du film français. C’est ainsi qu’une suite de documents édifiants nous sont communiqués, entre autres, une lettre de PathéCinéma qui demande que le système de réciprocité soit appliqué à l'Allemagne, tout ceci simplement pour monopoliser la fourniture de ‘la pellicule vierge sur laquelle, cette année, cette firme a pu réaliser près de vingt-trois millions de bénéfice. Sans entrer, aujourd’hui dans le fonds du sujet, nous nous contenterons de publier une partie de ces documents. Et d’abord, voici la lettre de Pathé-Cinéma adressée aux Présidents des Commissions des Douanes et