Le Courrier Cinématographique (Jul 1923)

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Le te N°28 Le Numéro : 1 fr. 50: par poste : 1 fr. 65 GE 0 0 000000000000 O0U0DOU0 UE Ce 2 Le Courrier O0 O0 000 CINÉMATOGRAPHIQUE O0O00000D ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT Q Q ABONNEMENTS : Directeur CH. LE FRAPER Una FRANCE Fe DNA TELEPHONE à 7 k CAES $ Rédaction et Administration : : ÊT É E Direction : NORD 56-33 Un an. à à set 50 tr.||28, Boulevard Saint-Denis, PARIS (X°) RAYON D’ESPOIR par Charles Le FRAPER Nous’a-t-on assez rebattu les oreilles, depuis un an, avec la crise du film !.. Ont enfourché ce cor Dhrn " dada ! et rivalisé d’ar . Tous les défaitistes de France Sur pour nous prouver que le film français est à l’agonie t Qu'il mourra si nous n’obtenons pas des mesures offCielles de protection contre la concurrence étrangère. Os cela, paraît-il, il n’y avait point de salut! OUs sommes heureusement fixés aujourd’hui sur les Véritables mobiles du régime protectionniste qu’on vouait nous 1 imposer. Les promoteurs de ce mouvement Sat démasqué leurs batteries. Il n’était question que de *Voriser les combinaisons d’une firme bien connue qui TÉvait d’hégémonie aux fins de drainer sans fatigue et “urtout sans risques, au détriment de tous, des dizaines € millions comme elle l’a fait cette année. Ah ! cêtte firme se souciait bien de voir disparaître € film français |... l, tandis que se poursuivaient toutes ces palabres tes, des industriels français opéraient d’une manière Ps effective, Comme il s ‘’agissait de reconquérir notre Place dans le monde, ils adoptaient une ligne de con uite plus rationnelle, plus courageuse, plus digne de hot Te renommée universelle, ils se mettaient à l’œuvre et Produisaient du film. Entre ceux-ci, en toute première ligne, je tiens à citer M. Louis Aubert qui vient de fournir un effort considérable autour duquel on ne saurait faire le silence et dont il convient de le féliciter. Sans se soucier des difficultés du moment, de la pénurie des capitaux, des lois scélérates qui émasculent notre industrie, de la crise du change, du rétrécissement du marché mondial qui est barré de tous les côtés, il a lancé ses capitaux dans la bataille, des millions, pour la gloire de notre pays et on peut dire que cet excellent général est sur la route de la victoire. Le brillant palmarès de ses établissements est connu. Les titres éclatants qui s’y inscrivent sont pour l’industrie française autant de palmes sur son drapeau. Les voici : Sarati le Terrible, Le Voile du Bonheur, Roi de Paris, La Fille de l'Air, Aux Jardins de Murcie, Le Secret de Polichinelle, La Souriante Mme Beudet, Le Crime d’une Sainte, Buridan, L'autre Aile, La Bataille, La Légende de Sœur Béatrix, Rocambole, Froufrou, Paris, La Sin Ventura. semblable énumération ? Vit-on jamais Tous ces films, tirés d'œuvres françaises ont été Ç tournés en France par des metteurs en scène français,