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13° Année N° 33
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Le Numéro : 1 fr. 50 ; par poste : 1 fr. 65 0005000000000000000000000
Le Courrie
: CINÉMATOGRAPHIQUE
croi sNeNsmee
ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE
ABONNEMENTS : FRANCE ÉTRANGER
.
Un an. 25 fr.
Un an,
DES ARTS. SCIENCES ET INDUSTRIES QUI Directeur CH. LE FRAPER
Rédaction et Administration : 50 fr. 28, Boulevard Saint-Denis, PARIS.
S'Y RATTACHENT
TELEPHONE : Direction : NORD 56-33
LES INCONSCIENTS
par Charles LE FRAPER
. nos grands confrères quotidiens, qui à 1e ans ses colonnes une place de choix à la
rique cimématographique, abonde dans notre Sens. Comme nous, il signale le danger de toutes
Ces À G $ Super-productions qui n’en sont pas et en-.
“Ombrent actuellement les écrans.
Les affiches des cinés sont, en effet, pleines de Promesses qui sont rarement tenues, hélas ! pèles vantent avec ensemble, en employant les
Perlatifs les plus mirobolants, le programme De nombre de personnes entrées dans 1 blissement, sur Fa foi de ces mirifiques pro" ? ses, en sortent écœurées de la médiocrité du Pectacle et du cynisme ou de l’inconscience du
lecteur. Cela fait autant de clients de perdus Pour Je cinéma, mais ce n’est pas tout. ne is souffre de bien d’autres maux. L’enhou ; e de ces Maux aggrave la crise dont be Le plaignons. II importe de nous en guérir, si
S voulons retrouver la prospérité des jours lureux. |
La plupart des exploitants !… de province + en effet, plus de tort au cinéma que les pires
éphobes. C’est dans leurs salles qu’il faut alter à se rendre compte du sabotage en règte que
ains directeurs, heuretrsement pet nomeux, peuvent faire subir à notre industrie, du Ut de leur ignorance.
sont, évidemment, presque toujours, de
très braves gens issus de Pépicerie où de lx quincailleric; mais ils ne savent pas l’a b c du métier et commettent de telles fautes qu’ils arrivent à de piètres résultats commerciaux, tout en discréditant totalement le cinéma dans ka ville où ils opèrent.
Témoin, cette salle de cinéma, seule attraction d’une petite ville de province d’environ 15:000 habitants, qui demeure généralement vide, en dépit des titres les plus ronflants qui s’affichent sur sa façade.
La directrice se plaint aimèrement de la dureté des t>mps; malgré ses efforts, affirme-t-elle, et quels efforts ! la clientèle boude, « Oui, Monsieur, me disait dernièrement cette dame, le public se fait de plus en plus rare dans mon cinéma. Hier, dimanche, il y avait cinquante francs de recéttes. Je fais pourtant tout ce qu’il faut».
Evidemment ! Mais cette bonne dame ne connaît pas les journaux corporatifs, elle n’en lit aucun, elle ignore donc tout du métier qu’elle a choisi et la manière d’en tirer profit.
Restée veuve avec quatre enfants, elle exploite en « bonne mère de famille » létablissement monté par son frari.
L'ainé des fils qui 4 dañs les 17 aris, s'occupe dé la partie artistique ! Il ehoïsit les films, compose lé programme !.… AE
Le cadet, 15 ans, fait la projection et avec quel