Le Courrier Cinématographique (Aug 1923)

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Gas LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE art ! Depuis des mois son appareil qui n’a jamais été au point, file lamentablement. Il ne s’en aperçoit pas et le public se crève les yeux à suivre le défilé de films projetés dans les plus mauvaises conditions possibles à cent à l'heure. « C’est jeune... et ça ne sait pas »… comme dit la chanson. Les vues sont accompagnées, si l’on peut dire, par une pianiste de haute fantaisie qui joue la marche des » Petits Pierrots » pendant le défilé d’un enterrement, tout le reste, à l’avenant. Quant au programme, on ne regarde pas au métrage... Deux bobines d'actualité du mois dernier, Deux bobines du Tour de France, Deux bobines d’un quelconque match de boxe, Quatre bobines du nouveau film en épisodes, qui enchaîne, Deux bobines de l’ancien, et pour terminer joyeusement! Six bobines d’un super-drame soporifique. Après cela, les survivants peuvent aller se coucher. Ils ont leur compte, mais se promettent bien de ne jamais remettre les pieds dans cet établissement... Madame la directrice distribue des tickets ou vend de la bière à la buvette, maïs elle se soucie aussi peu que possible, du spectacle. Cela n’a aucune importance, semble-t-il. Ajoutons que le prix des places est relativement élevé. Tout concourt à éloigner le publie que re n’attire en ce lieu. Mais on passe là, et dans ces conditions déplorables, deux programmes par semaine. Ce int ma sabote ainsi plus de huit mille mètres de films en sept jours. Quel scandale ! Il va de soi que la situation est devenue int® nable pour la tenancière (c’est bien le non qu’elle mérite), mais ne fait-elle pas tout ce qu il faut pour ruiner sa maison et discréditer le néma ? C’est pour éviter la répétition à l'infini de cts, sortes d'exploitations que j'écris ces lignes adre sées aux « tard venus du ciné », et pour leur Su# gérer d’apprendre un peu leur métier avant de s’improviser directeur. Ils ont tout à y gagne" nous aussi. Charles LE FRAPER. Petits bureaux meublés à louer S’adresser au Courrier pour tous renseignements. LE DERNIER MOT DU PROGRÉS Simple Robuste Garantie à l'essai Le maximum d'économie de charbons de courant DÉMONSTRATION SUR DEMANDE S'ADAPTE SANS AUCUNE MODIFICATION DANS TOUTES LES LANTERNES ÉTABLISSEMENTS ROBERT JOLIAT Bergère 38-36 24, rue de Trévise, 24 Paris (9°)