Le Courrier Cinématographique (Oct 1923)

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13° Année N° 42 Le Numéro : 1 fr. 50 ; par poste : 1 fr. 65 ‘20 Octobre 1923 OOC0O000O0OCGC0C000000000000000 00 Le Courrier shekoËeMede to CINÉMATOGRAPHIQUE Se tn ie lcpraile ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT ABONNEMENTS : FRANCE Un an. , ET SOUS. ÉTRANGER Un an. ue le Directeur CH LE FRAPER Rédaction et Administration : 50 fr. 28, Boulevard Saint-Denis, PARIS. | TELEPHONE : Direction : NORD 56-33 ( Est-ce une nouvelle formule d'exploitation ? par Charles LE FRAPER TD — Nos lecteurs apprendront par le prospectus de la Banque Bauer et Marchal, reproduit plus loin, que la Société Pathé-Consortium-Cinéma fait une émission de dix millions d'obligations à 7%, dans le but de s’assurer le contrôle de salles de spectacle cinématographique. D'autre part, nous savons qu’une société anonyme, au capital de un million, a été fondée le 24 septembre dernier, sous la dénomination de : Omnium-Pathé-Consortium-Lutetia, en l'étude de M: Moyne, notaire à Paris, dans le but d’établir les programmes des établissements Pathé et Lutetia réunis, sorte d’organe de répartition établie entre Pathé-Consortium-Cinéma et les sociétés des Etablissements Fournier. Sans nous immiscer dans les affaires de ces sociétés, notre devoir d’informateur et de journalisté nous oblige cependant, lorsque des opérations importantes se dessinent dans notre industrie si mouvementée, à les étudier et à en tirer des conclusions utiles. Or, dans ce cas particulier, nous voyons bien l'intérêt qu'il peut y avoir pour Palhé-Consorlium-Cinéma à s'assurer le plus de salles possible pour le placement de ses films, mais nous ne comprenons pas le mobile qui pousse une société d'exploitation très importante à se mettre ainsi bénévolement sous le contrôle d’une seule maison. Actuellement, lexploitant qui veut rester indépendant n’a que l'embarras du choix. La production est assez variée pour qu’il puisse choisir d'excellents programmes sans se lier à une production déterminée et nous ne voyons pas, à priori, comment le fait de se placer sous le contrôle de Pathé-Consortium-Cinéma peut augmenter la prospérité des Sociétés Lutetia et leur donner une plus-value. S'il s’agissait d’une société d’édition dont les programmes, par leur importance, leur valeur, écrasent absolument tous les autres et qui soit audessus de toute concurrence, cela s’expliquerait peut-être, mais personne n’ignore que les éditions Pathé, depuis l’an dernier, ont perdu toute leur notoriété, Contre un bon film de temps à autre, cette Société a édité et édite encore des productions dont le moins qu’on puisse dire est qu’elles sont nettement inférieures à la moyenne. À telles enseignes que, la semaine dernière, on pouvait relever dans un journal théâtral que sur 44 salles importantes de cinéma, 4 seulement passaient