Le Courrier Cinématographique (Dec 1923)

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8 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE LE COURRIER EN ANGLETERRE (De notre correspondant particulier M, Alfred Rose, 54, Blenheim Terrace, Londres N. W.) A l'heure actuelle, l'Industrie cinématographique en Angleterre, est sortie de son état de fluctuations, elle peut se développer désormais sur des bases stables. II est intéressant de revenir en arrière et de considérer son évolution afin de pouvoir préparer de façon rationnelle son développement futur, Cette évolution semble avoir été dirigée par : 1° L'Influence de quelques artistes. I1 me paraît hors de doute que le premier facteur qui influença l'Industrie cinématographique en Angleterre, et contribua à la faire devenir ce qu'elle est à présent, fut la ferveur de quelques artistes tels que Georges Peason, Denison Clift, F. Martin Thornton, W. Kellino, Cecil Hepworth, etc., et la iclairvoyance de quelques hommes d’affaires qui leur donnèrent l’appui financier qui leur fut nécessaire. Ces artistes et hommes d’affaires, en produisant de meilleurs films déterminèrent la confiance du public à l'égard du nouvel Art-Industrie. . Ils obtinrent ainsi de l'exploitation de ces films des profits plus élevés, qui leur permirent de continuer et d’accroître leurs efforts, et d'élever encore plus haut le niveau artistique de chacune de leurs nouvelles produej tions. 20 Tentative de développement de l'Industrie cinématographique brilannique sur le marché mondial. Le besoin d'organisation se fail sentir. Les nouvelles productions nécessitant toujours de plus important Capitaux, 11 fallut obtenir en conséquence de plus gros bénéfices de leur exploitation. Aussi les producteurs anglais, ayant compris le besoin de nouveaux débouchés, se mirent-ils en devoir de les trouver, Naturellement, ils se décidèrent d’abord à conquérir leur marché national, puis les marchés étrangers les plus importants où ils pensèrent avoir le plus de chances de succès, c’est-à-dire les colonies et dominioné: britanni ques (Australie, Afrique du Sud, Canada, Indes) et les Etats-Unis d'Amérique. Au Canada, la pénurie d’affaires des producteurs anglais fut causée par ce fait que même actuellement, ce pays est considéré par les cinégraphistes américains comme territoire américain, En Australie, ils trouvèrent les conditions du marché déplorables. Car jl est contrôlé par une puissante organisation déjà surchargée de productions américaines. Il est vrai que la production de deux maisons anglaises fut exploitée par cette organisation, mais la raison en fut que celle-ci dut avoir bon gré mal gré des films anglais dans ses listes, pour pouvoir se défendre d'être antianglaise en cas d'une pareille imputation. Les maisons de production britannique durent donc s’en remettre à de petites maisons indépendantes australiennes pour faire connaître leurs films au public. Comme majntes d'entre celles-ci ne s'établirent qu'avec l'idée de se faire finalement « acheter » par l'Organisation à qui elles prétendaient s'opposer d’abord, et que les quelques autres furent si persécutées qu’elles durent renoncer plus ou moins vite à la lutte, les résultats, comme l’on pense, furent plutôt mauvais, Si, en Australie, les maisons britanniques trouvèrent peu d'occasions d'exploiter leurs œuvres, en Afrique du Sud elles n'en trouvèrent aucune, Dans l'un, une où deux compagnies indépendantes parvinrent tout de même à subsister malgré l'opposition féroce du Trust. Dans l’autre, aucun loueur ou importateur ne put même s'établir, le marché étant pour ainsi dire dans les mains d'une seule personne, à M. Shlesinger, possédant une influence énorme du fait du contrôle exercé également par lui sur les autres industries du Pays : En ce qui concerne les Indes, ce n’est que récemment que les producteurs anglais ont compris la puissance de ce marché, qu'ils ont commencé à exploiter. Aux Etats-Unis, les producteurs anglais trouvèrent difficile de s'implanter, pour trois raisons, dont la plus importante fut que la plupart des cinémas dans ce pays étant possédés ou contrôlés par les sociétés américaines de production et de distribution, celles-ci n'aidèrent leurs concurrents étrangers que sous l'obligation d'impé En employant des Charbons “ CINELUX ” Marque “ TRICOLORE FASO RL PAG R 06 0S Vous aurez la plus belle Lumière du Monde Compagnie Française de Charbons pour l’Électricité 96.9 NANTERRE (Seine) Adr. Télég, : CHARBELEC Registre du Commerce de la Seine N° 109.935