Histoire encyclopédique du cinéma : I : le cinéma Français 1895-1929 (1947)

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MAX LINDER 95 pays qui n'eut adopte l'amusant et simple Rigadin devenu Tartufini en Italie, Whiffles en Angleterre, Salustino en Espagne et Moritz en Allemagne ainsi qu'en Autriche. Succes facile peut-etre, mais dont le cinema n'a pourtant pas a rougir. Parce qu'elle a laisse moins de traces, parce que, somme toute, elle fut moins heureuse que « 1' experience Max Linder », « l'experience Prince-Rigadin » n'est, en effet, pas a dedaigner, car elle aida, pour une part qui doit figurer a l'actif de Charles Pathe et du cinema francais, a decouvrir et a etablir les regies de ce comique qui va connaitre un si large et si interessant essor en Amerique au lendemain de la guerre... Et puis aussi parce que sans faire preuve d'excessive indulgence on souhaiterait que, dans le domaine du comique, le cinema francais nese fut jamais complu qu'a des films d'une qualite egale a celle des Rigadins (i). (i) Le succes gineral et durable que remportaient les films de Max Linder et de Prince-Rigadin suscita naturellement bien des jalousies et bien des rivalites. Chaque maison de production voulut avoir sa serie comique, chaque acteur se crut capable de creer un « type » et de le rendre populair e. C'est ainsi, sans parler des Nick Winter et des Nick Carter qui appartiennent a un autre domaine, que naquirent un Fred dont Rene Hervil fut a la fois le realisateur et V inter prete, un Onesime (Bourbon) dont Jean Durand etait le pere, un Patouillard dirige par Berteaux, un Oscar (Lorain), un Seraphin qui fournit a I ' operateur Emile Pierre I' occasion de debuter dans la mise en scene, un Zigoto (Bataille) , un Calino (Mige), un Fritzigli (Andre Sechan), un Plouf (Rivers), un Gavroche (Boucot), un Polycarpe, un Guibollard, un Dandy, un Boulot (H. Collen) , un Anana (P. Etchepare ) , un Lucien incarne par Lucien Rozenberg. Une femme mime prit part a cette conquete de la faveur populaire, la charmante Miss Campton qui, sous la direction de Rene Hervil, campa V amusantpersonnagede Maud. II y eut aussi des enfants : Bout de Zan et Bebe Abelard (qui est devenu Rene Dary) . De tous ces personnages, le mieux accueilli et sans doute le mieux venu est bien probablement le Serpentin de Marcel Levesque qui fournit a la Maison Gaumont un de ses plus grands succes (V. p. 104). Mais malgre tout, la seule de ces tentatives qui soit a inscrire a cote de celle de Max Linder est en definitive celle de Leonce Perret. (V. p. 102)