Histoire encyclopédique du cinéma : I : le cinéma Français 1895-1929 (1947)

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EMILE COHL 139 saient chaque semaine la joie des lecteurs d'un grand hebdomadaire new-yorkais (1). Revenu en France au mois de mars 1914, Emile Cohl fit encore quelques bandes. Puis ce fut la guerre, ce qui ne l'empScha pas de continuer a travailler. On sait ce que, soutenu par l'admirable organisation que l'Amerique a mise a la disposition de son cinema, le « dessin amine* » est devenu de l'autre cote de l'Atlantique, grace a l'imagination, a l'ingeniosite, au sens poetique de Walt Disney, mais ce n'est pas se montrer injuste ni ingrat envers celui-ci que de rappeler que cette forme de production n'est pas nee en m£me temps que le premier film de Mickey. Avec le « dessin anime » le cinema ajoute une facette a toutes celles sous lesquelles il s'est manifeste aux foules. II ne lui manque plus que la couleur et le son. Mais, ainsi que certains l'aflirmeront lors de la naissance du « parlant », ni la couleur, ni le son ne sont indispensables au cinema pour £tre en possession de sa veritable, de sa totale personnalite en tant qu'art aussi bien qu'en tant que moyen d 'expression (2). (1) Cespetits films furent projeies suv les ecvans frangais sans que' vien y indiqudt qu' Emile Cohl y avail collabore. Pouv le public frangais V insupportable Snookums dtait tout simplement devenu Zozir. (2) Le succes qu' il avait remporte avec ses dessins animes suscita a Emile Cohl des imitateurs dont les plus interessants furent en France Benjamin Rabier avec Colombine, Les Fian9ailles de Flambeau, J'ai perdu mon enfant, Flambeau au pays des surprises, Un rude lapin, La journee de Flambeau, Misti et le g6ant, Les amours d'un escargot, Coeur de grenouille ; O' Galop avec Le Renard et le Corbeau, l'Ours et ses compagnons; Lortac avec T'en fais pas! Ducosteau et Gringalet.