Histoire encyclopédique du cinéma : I : le cinéma Français 1895-1929 (1947)

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DES HOMMES ET DES (EUVRES 213 Sans relever ce qu'il y a d'immodere dans le mot « gloire » applique* a Judex comme d'ailleurs a tout autre film, ce que Ton pent dire du chef-d'ceuvre de Feuillade c'est qu'il fut un bon film commercial qui, dans la mesure ou une production francaise le pouvait, occupa les ecrans nationaux au milieu du flot americain et prouva aux spectateurs qu'il y avait encore dans les studios francais des hommes capables de les amuser et meme de les passionner six semaines durant (1). Les Artisans. — Avec ceux de Camille de Morlhon, d'Henri Pouctal et de Louis Feuillade les noms que Ton vit le plus souvent sur les ecrans francais au lendemain de la guerre et qui plus longtemps qu'eux s'y maintinrent, puisque beaucoup d'entre eux y trouvaient encore place lorsque les ecrans devinrent parlants et meme au dela de cette date, sont ceux de Gerard Bourgeois que son Christophe Colomb avait porte au premier rang ; d'Adrien Caillard qui adapta adroitement plusieurs ceuvres d' Alfred Machard ; de Georges Champavert dont La Hurle ou Paul Mounet fit une de ses rares creations cinematographiques et Le Porion (Juliette Malherbe, Benedict) ne sont pas sans merites ; de Jean Durand qui fit de nombreux films dont Berthe Dagmar etait la vedette, entouree d'animaux ; de Ren6 Plaissetty dont Vile sans Nom (Mary Massart, Paul Amiot, Maria Fromet) donna des espoirs ; de Gaston Leprieur, de Maurice Mariaud, de Georges Monca qui, sans renoncer a son travail personnel, s'associera bientot avec Maurice Keroul pour une collaboration durable (2) ; d'Armand du Plessy qui, apres avoir essaye ses forces en Belgique (3), se fixe en France ou il se fait une place quelque peu scandaleuse avec des films comme La Garconne dont la piquante France Dhelia est la vedette (4) ; de Theo Bergerat qui couvre d'un nom celebre des films qui ne sont pas appeles a le devenir, mais qui a du moins le merite d'avoir cru que la grande artiste qu'etait Eugenie Nau, la creatrice de La Fille Elisa, pouvait servir Tart cinematographique et lui donna un role dans La Douloureuse Comedie ; de Maurice de Marsan et Charles Maudru qui, separement ou en collaboration firent nombre de films : La Marque revelatrice, Le Gouffre, La Nuit rouge, VEnigme et surtout Le Lys rouge (5) ; de (1) Feuillade mourut en tournant Le Stigmate (ig25)> Le film fut achevi par son gendre Maurice Champreux. (2) V. p. 2ig (3) V. vol. II. (4) Le roman de Victor Margueritte fut de nouveau porte a Vecran lorsque celui-ci se mit a parler. Marie Bell fut la vedette de ce second film. (5) Les piincipaux roles du Lys Rouge etaient tenus par Suzanne Delve, Jean Dax et Georges Lannes.