Histoire encyclopédique du cinéma : I : le cinéma Français 1895-1929 (1947)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

DES HOMMES ET DES (EUVRES 219 Des Nouveaux Les metteurs en scene francais qui — a l'exemple d'Henri DiamantBerger — surent toujours habilement mener leurs affaires parmi les ecueils en tous genres dont la carriere etait he>iss£e sont rares. Ces dimcultes pourtant ne d^courageaient aucun d'entre eux. Ceux qui, venus de l'avant-guerre, avaient continue a travailler, lorsqu'ils furent elimin£s ne le furent qu'a leur corps defendant car lorsqu'on a tate du cinema, on s'y cramponne. En meme temps, des vocations nouvelles se faisaient jour. D'abord parmi ceux qui, appartenant deja au personnel cine'matographique aspiraient a s'eVader de la troupe des « petits, des obscurs, des sans-grade » et a s'elever jusqu'au premier rang, celui, envie de metteur en scene ; parmi ceux aussi qui de plus ou moins loin guettaient l'occasion de p^netrer par la petite ou par la grande porte a l'inte'rieur des studios. C'est ainsi que la cohorte des veterans qui, pourtant serrait Jes rangs dans un sentiment instinctif de defense, se vit renforc^e par des hommes comme Louis Osmont qui, premier collaborateur de Pouctal et n 'ignorant rien de son metier, continua, a la mort de celui-ci, a mettre en scene les films dont Tramel etait le vedette ; Rene Jayet ; Louis de Carbonnat qui, apres avoir essaye* de sortir des sentiers battus avec Le Tour de France de deux enfants, donna encore un beau role a. Rene* Navarre dans L'Aigle de la Sierra ; Henri de Golen, Roger de Chateleux, Charles Keppens, Maurice Keroul qui, avant de conclure avec Georges Monca une association qui donnera aux ecrans L'Ironie du Sort (Denise Lorys, B. Jalabert, D. Mendaille), Sans Fatnille d'apres le roman d'Hector Malot (Denise Lorys, A.-B. Imeson, Henri Baudin) avait realise* seul L'Engrenage ou le talent de Genevieve Felix etait apparu sous son meilleur jour ; Rene Barberis, Paul Barlatier, Henri Vorins ; Roger Goupillieres qui realisa une agr^able Petite Fonctionnaire (Y. Armel) ; Alfred Machin qui se sp^cialisa dans la production de films ou les animaux sauvages et domestiques tenaient une place importante ; Albert Francis Bertoni ; Marcel Manchez qui montra de la deUicatesse dans Claudine et le Poussin (Dolly Davis) ; Gabriel Rosea, Marcel Dumont qui avait fait son apprentissage avec Gaston Roudes ; Emilien Champetier, FeUix Leonnec, Tony Lekain qui s'essaya dans un film publicitaire sur la couture et la mode parisiennes [Mitamorphoses dont le role principal etait tenu par Andre* Luguet encadre* de deux jolies femmes, Monique Chryses qui disparaitra tres vite de l'horizon cinematographique et Jeanne Helbling qui accomplira une carriere k eclipses) puis devint le collaborateur de Gaston Ravel ;