Histoire encyclopédique du cinéma : I : le cinéma Français 1895-1929 (1947)

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232 HISTOIRE DU CINEMA abandonne le theatre pour accepter les propositions de Feuillade qui avait un role a lui offrir dans L'Ecrin du Radjah, travailla d'abord pendant quelque temps comme acteur dans les studios Gaumont puis passa a la mise en scene en 1914, en realisant L'Etau dont Berthe Jalabert tenait le role principal et donna, au lendemain de la guerre, en collaboration avec Armand Vercourt, plusieurs films vraiment originaux : La Terre du Diable (Gaston Modot), Petit Ange ou la petite Regine Dumien montra que si on l'employait intelligemment elle pouvait doter le cinema francais d'une de ces vedettes-enfants dont la « petite Shirley » restera probablement le type acheve, La Cite foudroyee, ou, grace a un scenario de Jean-Louis Bouquet tres original et tres conscient des necessites et des possibilites du recit cinematographique non moins qu'a une serie de truquages ingenieux et inedits, il faisait assister les spectateurs a la destruction de Paris, avant de se lancer, pour la Societe des Cine-Romans, dans la production de reconstitutions plus ou moins historiques en plusieurs episodes : Surcouf (Jean Angelo, Jacqueline Blanc, Maria Dalbaicin), Jean Chouan (Maurice Schutz, Claude Merelle, Elmire Vautier) (1). (1) A cet attrait qu'exerce sur eux la mise en scene, nombreux sont les acteurs qui ne surent pas resister. Mais alors que ceux que nous venons de citer sacrifierent leurs faciles succes d'interpretes pour se consacrer definitivement a la realisation, la plupart voulurent mener de front les deux carrieres ce qui les condamna a ne faire dans la mise en scene que des apparitions irregulieres quand ce n' 'est pas a y renoncer des le lendemain de leur premiere tentative. Les plus heureux furent Henry Houry qui tenia par deux fois la chance en utilisant la jolie Agnes Souret, laureate du premier concours de « la plus jolie femme de France » (Le Lys du Mont Saint-Michel et La Maison des Pendus) et porta a Veer an un roman de Gabrielle Rival : L' Infante a la Rose, ou pour la premiere fois on vit une des meilleurs vedettes thedtrales parisiennes , Gabrielle Dorziat, qui ne commencera vraiment une carriere cinemato graphique que lorsque le film sera devenu parlant ; Jean Herve qui fit des infidelites a la Comedie-Frangaise pour realiser Les deux soldats et L'etrange aventure du Dr Works (Marthe F err are) ; Jacques Gretillat qui avec La Maratre donna de veritables preuves de talent et fit quelques inter essantes incursions dans le domaine grandgttignolesque notamment avec La Double existence du professeur Morardt ; Georges Lannes dont L'Orphelin du Cirque (A. Nox, Ch. Vanel, Tramel, Suzy Vernon) et Le Petit Jacques (H. Baudin, Pierre Fresnay) — ce dernier film en collaboration avec Georges Raulet — ne manquaient pas d' emotion. Citons encore Pierre Bressol qui, en collaboration avec Jacques Roullet, realisa Le Loup-Garou (d'aprbs un scenario d' Alfred Machard) avec Leon Bernard et Jeanne Delvair pour principaux interpretes ; Rene Navarre (Le sept de trefle) ; Aime SimonGirard (La belle Henriette) ; Gabriel de Gravone (Paris-Cabourg-Le Caire et 1' Amour) ; Henri Debain (Chantage dont Jean Angelo, Huguette Duflos et Constant Remy etaient les bons interprHes) ; Chakatouny (Andranik) ; Albert Pre jean (L* Aventure de Luna