Histoire encyclopédique du cinéma : I : le cinéma Français 1895-1929 (1947)

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DES HOMMES ET DES GEUVRES 233 De l'atelier au studio Ce n'est pas du conservatoire ou du theatre mais de l'ecole des Beaux-Arts et de l'ecole des Arts Decoratifs que venaient Edouard Chimot, Rene Carrere et Marco de Gastyne qui virent le cinema en peintres — des peintres exposant au Salon des Artistes francais plus volontiers qu'aux « Independants » ou au Salon d'automne — et qui, autant qu'un metteur en scene le peut, s'efforcerent d'orienter la decoration de leurs films dans le sens de la simplification et de la liberer de l'accessoire. Edouard Chimot, apres avoir realise Survivre (Justine Johnstone, Jeanne Helbling, Silvio de Pedrelli) et L'Omtire (Gabriel Signoret, Ginette Maddie, Gabriel de Gravone, Gilbert Dalleu, Therese Kolb) dont les sujets ne semblaient pas tres en rapports avec sa personnalite, Park sur un scenario de Pierre Ramelot) ; Georges Peclet (Amour et Carre four dont le principal role feminin etait tenu par Elyane Tayar qui, plus tard, fera quelques documentaires inter ess ants ) ; Charles Vanel (Coquecigrole, sur un scenario d' Alfred Machard) ; Marcel Simon (L* Hotel du Libre Echange dont I' interpretation reunit Jane Faber et Boucot) ; Rene Creste (Un coup de tete qui fut sa derniere manifestation d'activiti cinematographique) ; Andre Luguet qui dans Pour r6gner fournit a Marie-Therese Pier at V occasion de faire son unique apparition sur les ecrans; Jacques de Feraudy qui, apres avoir collabore avec Robert Boudrioz, fit un Moliere pour le tricentenaire de I'auteur de Tartufe. Trois comediennes tenter ent, elles aussi Vaventure : Renee Carl avec Un cri dans l'abime dont Van Daele tenait le principal role ; Musidora qui realisa en Espagne La Terre des Taureaux qui contenait une importante et interessante pariie documentaire ; Marie-Louise Iribe qui, non contente de diriger la firme de production pour laquelle Henri Debain realisa Chantage, mit elle-mSme en scene Le Roi des Aulnes et Hara-Kiri avec Constant Remy pour principal inter prete. De toutes ces initiatives, les plus interessantes furent celles de Severin-Mars avec Le Coeur Magnifique (3,); de Van Daele avec La Lumiere du Coeur dont il etait a la fois I'auteur, le realisateur et le principal inter prete ; de Max de Rieux avec La Cousine Bette (Henri Baudin, Charles Lamy, Alice Tissot, Germaine Rouer) et surtout d' Albert Dieudonne avec Catherine (sur un scenario de Jean Renoir et avec Catherine Hessling, Eugenie Nau, Monfbls et Terof pour interprhtes) qui devint Une vie sans joie sans rien perdre des qualites d'humanite et de simplicite pour lesquelles on aurait aime voir V excellent comedien pousser plus avant dans la voie de la mise en scene. II y a aussi Jaque Catelain... Mais celui-ci a sa place dans « L' A v antGarde ». (b) (a) V. p. 479 (b) V. p. 319S20