Histoire encyclopédique du cinéma : I : le cinéma Français 1895-1929 (1947)

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DES HOMMES ET DES (EUVRES 239 deux ans avant de trouver un producteur qui acceptat de le faire travailler en lui confiant l'adaptation d'une piece de Francis de Croisset L'Epervier, selon la formule « drame mondain » chere au cceur de tant de grands maitres du cinema francais. L'Epervier ne fut qu'un film correct, correctement interprets par Sylvio de Pedrelli, Georges Treville, Youcca Troubetzkoi' et Nilda du Plessy : Robert Boudrioz n'etait pas a son aise parmi les desceuvres et les joueurs en habit qui s'affrontaient dans les trois actes de l'auteur de Cherubin. Apres quoi, trois annees s'ecoulerent encore avant que le nom du realisateur de L'Atre reparut sur les ecrans avec un film franco-allemand : Vivre dont Bernhard Gcetzke et Jaro Furth tenaient les principaux roles aupres d'Elmire Vautier, de Pierre Batcheff et de Cande et avec une sorte de vaudeville-operette Trois jeunes fdles nues (Jeanne Helbling, Annabella, Jenny Luxeuil) pour lequel Boudrioz etait moins designe que quiconque. Apres quoi nul ne pensa plus a faire appel au talent d'un homme qui avait dote le cinema francais de l'immediat apres guerre d'une de ses ceuvres les plus simplement humaines, les plus sobrement emouvantes. Boudrioz ne se decouragea pas : il continua d'aimer le cinema et de faire des pro jets : en 1946, il pense a une nouvelle version — parlante naturellement — de L'Atre.