Histoire encyclopédique du cinéma : I : le cinéma Français 1895-1929 (1947)

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L'£COLE FRANQAISE 301 en definitive un bon film que dans la proportion ou Von s'est eloigne du plan traditionnel de I'ceuvre d'art... L' Esprit du cinematographe c'est de se liber er de toutes les contagions. Avant tout, de cette hypnose du passe, de cet hermetisme de I'art oil veulent le ramener ceux qui le numerotent a la suite des BeauxArts, comme la cinquieme roue de leur carrosse (1). Jusqua present jouet, demain outil formidable aux mains des democraties prochaines, le cinematographe a le devoir de se connaitre soi-meme, en fonction de I'avenir, desinfecte de ce qui jut » (2). Cette fois, Marcel L'Herbier a suffisamment eclaire sa lanterne et le moins clairvoyant y voit clair : ce n'est pas par modestie qu'il denie au cinema toute pretention a etre un art, c'est par ambition, par orgueil, c'est parce qu'il le veut au-dessus de tous les arts et ne pouvant en rien etre ramene a leur niveau, fut-ce par une communaute d'etiquette. (1) Canudo, qui etait un de ceux-la, n'etait pas moins ambitieux que Marcel L'Herbier ; il le rejoignait lorsqu'il ecrivait : « Nous avons besoin du cinema pour crier V art total vers lequel tous les autres, depuis toujours, ont tendu. » (R. Canudo : « L'Usine aux Images », p. 5. E. Chiron, Edit., Paris ig2j). (2) « Cinema », « Les Cahiers du Mois », Numeros 16-ij. (Emile Paul Edit. Paris 1925.)