Histoire encyclopédique du cinéma : I : le cinéma Français 1895-1929 (1947)

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460 HISTOIRE DU CINEMA Genevieve Felix et Gaby Morlay Non loin d'une part d'Huguette Duflos par sa blondeur pourtant moins lumineuse et plus frele et d'autre part de Suzanne Grandais par sa gentillesse populaire, Genevieve F61ix qui, apres d'enviables succes dans des personnages simples (Micheline, Miss Rovel, La Ferme du Choquart) fut, un jour, « la Dame de Monsoreau » sous la direction de Rene Le Somptier et qui, elle non plus, n'eut jamais la chance de travailler sous la direction d'un homme de veritable valeur cinematographique. Tres proche aussi de Suzanne Grandais, du moins par l'emploi vers lequel on l'orienta a ses debuts, Gaby Morlay (i) qui, accomplissant heureusement une evolution analogue a celle qu'elle accomplissait au theatre, se manifesta bientot dans des roles moins super ficiels. Mais si interessantes que soient ces manifestations d'un talent tres personnel — la meilleure etant celle qu'elle fit dans Faubourg Montmartre que Charles Burguet tira du roman d'Henri Duvernois — Gaby Morlay ne sera vraiment une vedette que dans le cinema parlant. Nous l'y retrouverons ainsi que Francoise Rosay dont il convient pourtant de ne pas avoir l'air d'oublier les creations qu'elle fit dans Gribiche de Jacques Feyder et dans Les Deux Timides de Rene Clair et qui laissent clairement pressentir l'importance qu'elle prendra a son retour d' Hollywood ou en 1928 elle accompagna Feyder (2). C'est aussi dans le rayon des ingenues — jeunes premieres comme Suzanne Grandais, Huguette Duflos et Genevieve Felix — qu'il faut ranger Sandra Milovanoff, vedette tour a tour de Louis Feuillade, Jacques de Baroncelli et Rene Clair, qui, malgre ses remarquables interpretations, disparut avec le cinema muet et Louise Lagrange qui montra de charmantes qualites de sensibilite dans Le Torrent et dans La Femme nue mais qui, partageant sa carriere entre la France et les Etats-Unis, fit figure de vedette franco-americaine sans s'etre vraiment imposee par des creations indiscutables (3). (1) D&s ses debuts Gaby Morlay avait eti traitie en vedette et par mi ses premiers films on en trouve qui sont tout simplement intituUs : Pour £pouser Gaby (1917) et Le Chevalier de Gaby (ig2o). (2) C'est aussi dans le cinema parlant que I' on retrouvera Germaine Dermoz qui merite pourtant' d' Hre classde parmi les meilleures artistes du cinema muet en France pour sa remarquable interpretation de La Souriante Madame Beudet. (3) Soulignant la faveur dont cette artiste jouissait, une grande consultation populaire organisee par I ' Union des A rtistes la nomma « Princesse