Histoire encyclopédique du cinéma : I : le cinéma Français 1895-1929 (1947)

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LES VEDETTES 47* d'une revue, gagna l'Amerique du Sud ou elle mourut (1928) sans s'etre remise de l'aventure qui lui etait arrivee et a laquelle elle fournissait inconsciemment la morale qui s'imposait. Et pendant que le cinema francais s'eparpillait ainsi a rechercher de tous cotes les vedettes dont ses commercants etaient persuades qu'il ne pouvait se passer, il ne remarquait pas les talents qu'il avait sous la main tant masculins que feminins et peut-etre meme plus nombreux et plus originaux parmi les hommes que parmi les femmes. Jean Toulout, Leon Mathot et quelques autres Au retour de la paix, le cinema francais disposait, en effet, d'une troupe masculine importante ou les elements les plus jeunes pouvaient fort heureusement s'appuyer sur des elements plus experimentes venus de l'epoque anterieure a 1914 dont beaucoup allaient donner le meilleur d'eux-memes pendant cette derniere periode du cinema muet. Au premier rang de ceux-ci, Jean Toulout a qui, entre des douzaines d'autres, son interpretation de Javert dans Les Miser ables (version Fescourt) aurait du valoir une vedette mondiale ; Joe Hamman ; Maurice Schutz a qui Henry-Roussell donna sa chance dans le due d'Albe des Opprimes ; Roger Karl qui, tou jours interessant sous les aspects les plus divers (L'Appel du Large, Le Courrier de Lyon, Le Vertige) n'eut vraiment la place a laquelle il avait droit que dans le parlant ; Jean Dax qui ne fut pas aussi largement utilise que son talent aux aspects varies (La Bataille, V Assommoir) le meritait ; Georges Melchior qui, s'etant evade de la troupe de Feuillade, remporta, dans L'Atlandide de Jacques Feyder (role de Saint-Avit) un succes qui n'eut pas assez de lendemains ; Constant Remy( Le Coupable, Altemer le Cynique) ; Leon Mathot qui retrouva dans V Empereur des Pauvres le grand succes populaire qu'il avait connu pendant la guerre dans Monte-Cristo et qui en remporta encore de plus interessants dans L'Auberge rouge et dans Cceur Fidele de Jean Epstein, mais qui renonea, peut-etre un peu prematurement, au metier d'acteur pour celui de metteur en scene ; Rene Navarre et Rene Creste qui ne retrouverent jamais le succes que leur avaient valu, au premier Fantomas et au second (mort trop tot) Judex ; Harry Baur qui, apres sa remarquable creation dans V Ame du Bronze d'HenryRoussell n'aurait jamais du cesser de travailler et qui ne travailla que rarement tant que le cinema resta muet ! Que de talents insumsamment employes encore avec Charles Dullin si digne d'attention dans Maldonne et que Ton n 'avait remarque que dans Le Miracle des Loups et dans Le Joueur d'Echecs ; avec R. Joube, d'un beau romantisme (Mathias Sandorf, ]' Accuse!, Le Miracle des Loups) avec Maxudian, si sobre et si