Histoire encyclopédique du cinéma : I : le cinéma Français 1895-1929 (1947)

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472 HISTOIRE DU CINEMA pittoresque dans La Terre Promise, dans Phroso et dans les films francoportugais de Roger Lion ; avec Marcel Vibert a qui sa belle creation dans Les Opprimes ne rapporta pour ainsi dire rien ; avec Gaston Modot dont le talent de composition s'affirmait dans chacune de ses creations, de La Fete Espagnole a Carmen ; avec G. Gabrio remarquable dans Jean Valjean des Miser ables ; avec Rolla Norman qui anima si passionnement le difficile personnage de Matho dans Salammbo ; avec Emile Drain qui, chaque fois qu'il paraissait sous la redingote grise et le petit chapeau de Napoleon remportait un succes tel qu'on ne pensait jamais a lui pour un role moins imperial ; avec Daniel Mendaille dont le talent solide se manifestait de facon aussi sure, quel que fut l'emploi qu'on lui confiait. Combien d'autres encore pourrait-on citer, de P. Vermoyal acteur tourmente (Mathias Sandorf, La nuit du n Septembre) et d'Henri Baudin aussi habile a. composer un personnage royal (La Bouquetiere des Innocents) que celui d'un homme du peuple (Le Petit Jacques) a Philippe Heriat, interprete habituel de Marcel L'Herbier (El Dorado, Don Juan et Faust, V Inhumaine) qui fit peut-etre sa plus intelligente creation dans En rade de Cavalcanti ; de Gabriel de Gravone, jeune premier dans la meilleure des traditions (Rouletabille chez les Bohemiens, La Roue), a Pierre Batcheff, si charmant avec ses yeux reveurs (En Rade, Le Joueur d'Echecs, Les Deux Timides) mais qui disparut trop tot, ce qui fut aussi le cas de Georges Vaultier, remarque a juste titre aussi bien dans Le Fantome du Moulin-Rouge que dans Kcenigsmark, pendant que Georges Lannes se faisait remarquer dans Les Mysteres de Paris et que Jean Murat, apres des debuts difficiles, commencait a retenir l'attention dans Carmen... N'auraient-ils pas ete tous ou presque tous des « vedettes » si le cinema francais avait eu la forte organisation de son concurrent americain ? Et Camille Bardou si repugnant dans Les mysteres de Paris, et Jose Davert d'une si forte simplicite avec son visage taille a coups de serpe (La Briere ; Verdun, Visions d'Histoire) n'etaient-ils pas dignes d'une popularity universelle au meme titre qu'un George Bancroft ou un Wallace Beery ? Et pourtant, quelle que fut l'estime en laquelle les tenaient ceux qui utilisaient leur talent, quelle que fut la sympathie dont ils etaient entoures par le public, aucun d'eux n'atteignit avant 1929 la grande vedette. Gabriel Siqnoret Quelques-uns en approcherent pourtant. Et tout d'abord Gabriel Signoret qui, avant 1914, avait fait ses preuves dans nombre de films oii il faisait presque tou jours equipe avec la belle Gabrielle Robinne et Alexandre. Menant de front une aussi grande activite au theatre